Avec un bilan de 14 victoires en 30 matchs face aux équipes ayant un bilan équilibré, Portland patine encore face aux gros.
Heureusement, les Blazers se rattrapent face aux équipes aux bilans négatifs : 17 victoires en 21 matchs. Une réussite dans la foulée de la bonne fin de saison passée qui avait permis aux Blazers de finir avec un bilan de 25-7 face aux équipes faibles.
« On aime penser que la maturité entre en jeu », avance Terry Stotts. « On a une équipe relativement expérimentée. On est de jeunes vétérans. On a des joueurs qui ont quatre, cinq, six, sept années dans la ligue. »
Depuis le départ de LaMarcus Aldridge, la troupe emmenée par Damian Lillard a ainsi fait pas mal de progrès dans le domaine. Il y a deux ans, elle n’avait ainsi remporté que 24 de ses 39 matchs joués face à des équipes au bilan négatif (62%). L’an passé, ce pourcentage était monté à 78%, et donc 81% lors de la campagne actuelle !
« C’est une question de maturité », confirme Damian Lillard. « Dans les dernières années, je pense que ce sont des matches dans lesquels on était irrégulier : on en gagnait deux, on en perdait un, puis un de gagné, deux de perdus. On a lâché des matches et maintenant, on fait mieux notre boulot. On ne les voit pas comme des matches faciles, mais on les prépare mieux, dès le shootarounds. »
Même si dans l’optique des playoffs, il est plus intéressant de faire plier les gros que les petits, la conférence Ouest ne laisse pas de place pour le calcul et chaque rencontre est capitale ou presque. Lâcher des matchs où on est favori peut coûter cher.
« On a compris que chaque match est important », justifie CJ McCollum. « Quand on regarde le classement de l’Ouest, il n’y a pas de match facile et chacun est capable de battre tout le monde. Au fil des années, et après avoir évalué nos saisons, on a appris à gagner ces matchs. On a saisi qu’il fallait battre ces équipes faibles. On a appris de nos erreurs : on a souvent perdu contre les Sixers quand ils n’étaient pas très bons. On ne peut pas se permettre de laisser filer ces parties. »