« Not In My Garden », ou quand Boston sort la boîte à gifles

Boston s’est nourri de son énergie en défense pour venir à bout de Brooklyn cette nuit (112-104) et décrocher une sixième victoire en sept matchs. Avec 16 contres au compteur, dont certains accordés assez généreusement, les C’s ont égalé un record de franchise datant du 21 janvier 1983. Ce jour-là, Kevin McHale avait dégoûté les Bulls avec 9 blocks. Cette nuit, c’est Al Horford qui a joué le rôle d’intimidateur avec 6 ballons contrés pour aller avec ses 14 points, 11 rebonds et 5 passes décisives.

« Ça dissuade les équipes adverses de venir dans la peinture et ça les force à faire des choses auxquelles elles ne sont pas habituées. Ça montre bien l’effort qu’on a fourni depuis le début du match », a confié Marcus Smart, souvent présenté comme le chien de garde de la maison verte, auteur de 21 points, 7 passes décisives, 5 interceptions et 2 contres cette nuit.

Al Horford, la force tranquille

Sans cette défense héroïque, Brad Stevens n’aurait sans doute pas eu la même décontraction en conférence de presse d’après-match. Le coach des Celtics a d’ailleurs expliqué que son duo Smart/Baynes était ses « Splash Brothers » à l’issue d’une soirée particulièrement compliquée derrière l’arc (13/40). Pourtant, c’est bien grâce à ses multiples stops défensifs que Boston a fini par forcer la décision, en passant notamment un 11-0 dans le dernier acte qui a enfin écarté Brooklyn.

Après la rencontre, Al Horford a laissé la lumière à ses coéquipiers, et ça lui va bien.

« C’est très important (d’avoir de l’impact des deux côtés du parquet) et c’est bien de les voir récompensés de leurs efforts en attaque quand ils travaillent aussi dur en défense, à se sacrifier physiquement à chaque fois. Je sais que Baynes et Smart travaillent énormément sur leur tir pour les mettre dans ces situations. Ce soir, c’était un de ces soirs où on avait besoin de tout le monde », a rappelé le pivot en l’absence de Kyrie Irving.

Si on ajoute les 11 interceptions réussies par les coéquipiers de Marcus Smart (5 pour lui), on obtient une performance rare qui ne s’était plus produite depuis 2013. Il fallait bien ça pour arrêter des Nets et leurs 19 victoires lors des 24 derniers matchs.

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