Quand le berger joue du bâton, le troupeau suit.
« Quand le meilleur joueur de l’histoire de ce sport te critique ou te donne des conseils pour progresser, je ne vois comment on peut mal le prendre. On le respecte tellement », confirme Gerald Wallace (14 pts).
Sa Majesté s’est impliqué cette semaine dans la vie quotidienne de son équipe, donnant de la voix à l’entraînement mardi et mercredi. DJ Augustin, coupable de 5 balles perdues dans la victoire face aux Grizzlies, en a pris pour son grade.
« Il m’a dit de ne jamais refaire ça », avoue le meneur des Bobcats.
Résultat: l’ancien back-up de Raymond Felton sort son meilleur match en carrière avec 22 pts, 12 assists, 1 turnover seulement et quatre lancers cruciaux dans le money-time. Comme sous Paul Silas le collectif tourne au super (6 joueurs en double figure), Charlotte s’offre Chicago (96-91), trahi par Derrick Rose, en engrange sa 6e victoire en 8 matches, depuis le départ de Brown. Ce succès de prestige face à des Bulls auteurs de leur meilleur départ depuis 1998 (dernière saison de MJ) est le 4e de rang d’une équipe revivifiée. Clairement, on le voit désormais, le message du Professeur ne passait plus. Coach intérim, Silas a redonné vie à des âmes perdues. Charlotte court, Charlotte shoote, Charlotte fait tourner la gonfle (23 assists sur 35 shoots mercredi soir), Charlotte s’éclate.
Et Charlotte gagne, revenant dans le top 8 de la conférence Est. « Tout se met en place » lance Wallace, de retour dans le cinq majeur. En milieu de deuxième quart-temps, le +17 en faveur des locaux résumait la quasi perfection du jeu développé par les ouailles de son Altesse.
Et puis Boozer et Deng se sont sortis de leur torpeur, Rose a secoué le cocotier malgré sa maladresse (5/17) et Chicago est revenu. Comme face à Detroit, vain propriétaire d’une marge de 12 unités à la pause lundi. Mais cette fois, le final diffère, la faute à deux paniers décisifs de Thomas et Jackson dans la dernière minute. Mais surtout à une pénétration manquée et une balle perdue sur une passe très hasardeuse, sur une prise à deux, d’un Rose des mauvais soirs.
« On les a laissés prendre confiance d’entrée, on savait alors que la soirée serait longue », commente le meneur des Bulls. « On doit mieux démarrer nos matches, faut qu’on arrête d’être des diesel. On ne peut se permettre d’être une de ces équipes qui sont lentes au démarrage et cravachent pour refaire leur retard. On doit réparer ça et très vite, avant d’aller à Indiana« , assure Carlos Boozer.
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