À Las Vegas, du 19 au 22 décembre, avait lieu le traditionnel Winter Showcase de la G-League. Au menu, 27 matchs en quatre jours sous les yeux des scouts NBA, et dans le passé, des joueurs comme Hassan Whiteside, Patrick Beverley ou Gerald Green ont profité de ce rassemblement pour taper dans l’oeil des recruteurs.
Cette année, on pouvait y croiser un premier choix de Draft avec Anthony Bennett. Tombé dans l’anonymat, l’intérieur canadien évolue dans la franchise affiliée aux Clippers, et à 25 ans, il revient sur son parcours aussi décevant que tortueux.
« C’est la vie, et ça dépend simplement de la manière avec laquelle les choses tournent » a-t-il répondu au LA Times à propos de son itinéraire. « Comme pourrais-je exprimer ça ? J’ai simplement essayé de jouer avec la main qu’on m’avait donnée. Chaque année est un obstacle. Chaque année est un défi. Quelque chose de nouveau en sort, mais chaque année, je suis capable de faire avec. Je pense que ça en dit long sur moi. À ma place, beaucoup de gens auraient laissé tomber. »
Aujourd’hui, il prend ce qu’on lui donne. Avec ses 14 pts de moyenne, il est considéré comme un « has been » et il lui sera compliqué de décrocher un « two-way contract », qui lui permettrait d’avoir un pied en NBA. Alors il s’accroche à la G-League.
« Je sais que beaucoup de gens parlent, surtout de mon tir. Mais en même temps, j’essaie que ça n’enlève pas ce qu’il y a de meilleur en moi ou que ça change ma façon de jouer » poursuit-il. « Je joue au basket, et c’est le plus important pour moi. Je joue au basket. Il faut juste en tirer le meilleur, et ça montre à quel point on est prêt à s’accrocher pour revenir au sommet. »