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Blockbuster trade de Noël : où va Phoenix ?

Steve Kerr n’est plus là et pourtant on a un sentiment de déjà-vu en évoquant ce trade entre Orlando et Phoenix. Une fois de plus, les Suns font leur mini-révolution en pleine saison.

Exit le meilleur marqueur et la principale recrue de l’été. Welcome des joueurs revanchards et avides de temps de jeu.

C’est le dernier volet de notre analyse sur les échanges entre Orlando et Phoenix, puis Washington.

De prime abord, chez les fans des Suns, on ne peut que se réjouir de l’arrivée d’un honnête pivot en la personne de Gortat, ajoutée aux venues des deux gâchettes que sont Carter et Piétrus.

Le Polonais va enfin trouver des minutes du côté de Phoenix et prouver qu’il vaut mieux que ce rôle de cheerleader à Orlando . C’est une excellente pioche pour les Suns, l’intérieur pouvant clairement tourner sur un double-double si on lui en donne les moyens. Surtout qu’il débarque dans une raquette où le pivot titulaire, Robin Lopez est souvent à l’infirmerie.

Air France atterit à Phoenix…

Mickaël Piétrus est un peu comme Marcin Gortat. Le Français n’était plus en odeur de sainteté à Orlando. A la fois en raison de différends avec le coach et d’un embouteillage à son poste.  Il avait besoin de changement d’air et Phoenix pourrait parfaitement le lui donner. Mike retourne dans un système proche de celui de Golden State époque playoffs 2007. Il y retrouvera un rôle de dynamiteur en sortie de banc, avec un bon temps de jeu derrière Carter et Hill, mais surtout un système de catch and shoot, rapide, fluide et en totale harmonie avec son jeu. Il aura les tickets shoot qu’il souhaite à Phoenix, ce qui n’était clairement plus le cas à Orlando avec Lewis, Carter, Reddick, Richardson et un coach aux choix parfois assez bizarres. De plus, Gentry apprécie tout particulièrement les défenseurs comme Piétrus. Finalement, on ne peut s’empêcher de constater que MP3 a le don de changer de club quand sa carrière semble être en perte de vitesse.

… Air Canada aussi

Pour sa part, Vince Carter, retrouvera lui un meneur de la trempe de Jason Kidd (époque Nets), en la personne de Steve Nash. Et c’est là que le goût d’inachevé prend son ampleur. Le plus grand dunkeur de la dernière décénnie et un joueur hors norme à ses grandes heures est de nouveau envoyé ailleurs. A Orlando il avait enfin une chance concrète de remporter le titre, mais le scénario parfait ne s’est jamais écrit. Certes il ne fait aucun doute qu’il devrait s’éclater aux côtés d’un magicien comme le meneur canadien.  Pourtant, on ne le voit pas un seul instant remporter le titre avec cette équipe. Pire encore, le sentiment qui nous vient, c’est que Vince Carter est enterré à Phoenix. Entre Grant Hill et Nash, difficile d’entrevoir de l’avenir et ça parait plutôt triste, comme si on coupait les ailes au plus grand rapace de ces dernières années. Maintenant nous ne sommes pas devins et Phoenix a surpris tout le monde l’année dernière en se hissant en finale de conférence. Le jeu devrait lui convenir, et il se pourrait même qu’il retrouve une seconde jeunesse, au sol ou en l’air, avec Nash il pourra tout faire. Il faudra juste avoir assez d’envie et le plus dur sera sans doute là.

L’aspect financier

Sur le plan économique, Phoenix a plutôt bien joué le coup et heureusement on a envie de dire, vu ce qu’ils offrent à Orlando. En recrutant, Carter et Piétrus, les Suns misent sur le long terme puisque les contrats des deux anciens floridiens s’achèvent dans deux ans. La masse salariale qui était de 62,104,519 $ avant l’arrivée des trois joueurs du Magic ne culmine qu’à 65,247,512 $ après l’échange. Gortat étant celui dont le salaire court le plus longtemps, mais qui n’augmentera sensiblement pas au fil des années. Il faut tout de même noter que les salaires de Steve Nash, Grant Hill et Goran Dragic se finissent dans deux ans également. La franchise aura donc des décisions importantes à prendre dans un futur proche.

Nash, le survivant

Un constat : de l’ancienne équipe de Mike D’Antoni, il ne reste plus que Steve Nash ! Le double MVP doit se sentir bien seul même s’il y a encore Grant Hill à ses côtés. Année après année, on lui enlève ses coéquipiers préférés… C’est à se demander si ce transfert ne sonne pas comme la fin de l’ère Nash à Phoenix ? Avec un contrat qui court jusqu’en 2012, on ne voit pas comment la franchise pourrait (re)construire avec des joueurs comme Carter, Piétrus ou Hill. Le point positif, c’est que Nash est entouré de joueurs revanchards et en quête d’un second souffle dans leur carrière. Phoenix pourrait en profiter.

Conclusion

Samedi soir, Phoenix semblait être le grand perdant de ce trade. Finalement, avec un peu de recul, le club a comblé des lacunes en engageant un pivot et un « stopper ». A eux deux, Carter et Piétrus sont capables d’apporter autant que Jason Richardson. Quant à Gortat, il ne sera pas trop pour suppléer un Robin Lopez au dos trop fragile. L’équipe est plus équilibrée. Sans doute qu’elle a gagné en polyvalence, ce qu’elle a perdu en identité. Par ailleurs, quel plaisir de voir évoluer ensemble trois des 15 meilleurs joueurs des années 2000 : Nash, Carter et Hill. Il y a du Boston-like dans ce « Big Three ».

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Par Alex
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