La saison passée, pour se préparer, le Jazz avait programmé deux matches contre des équipes internationales. Résultat : deux larges victoires, avec 25 points d’avance contre Sydney, puis 39 points contre le Maccabi Tel-Aviv. Cette saison, la franchise enfonce le clou avec deux nouvelles parties contre des équipes australiennes. La première fut une promenade de santé contre Perth : 130-72 ! La seconde est prévue pour vendredi contre Adelaide 36ers.
Mais des victoires faciles face à des équipes beaucoup plus faibles, est-ce vraiment constructif ?
« Oui, absolument », répond Quin Snyder. « Si on ne le pensait pas, alors on n’aura pas organisé ces rencontres. Ce sont des équipes très bien coachées, donc cela nous offre une opposition disciplinée, qui possèdent des schémas défensifs. On doit réagir et s’adapter. Donc il y a du positif pour nous. »
Le coach du Jazz avoue aussi que, pour son adversaire, c’est difficile de « jouer à l’autre bout du monde ». Rudy Gobert, lui, évoque l’impact d’une rencontre entre une franchise NBA et une équipe étrangère.
« C’est génial pour médiatiser le basket. C’est bien pour eux, c’est bien pour nous. Je ne sais pas pourquoi on affronte uniquement des équipes australiennes », s’amuse le pivot français.
Sans doute pour profiter des deux expatriés australiens de l’équipe, Joe Ingles et Dante Exum.