Déjà monstrueux malgré des petits défauts, Ben Simmons est un diamant brut, encore à polir. Rien qu’avec ses qualités, l’Australien a produit une première saison époustouflante avec 15.8 points, 8.2 passes et 8.1 rebonds de moyenne.
Le meneur des Sixers n’avait qu’une méthode dans sa manche : ne pas faire ce qu’il ne sait pas faire.
« La saison passée, j’essayais de faire ce que je sais faire : impliquer mes coéquipiers, aller au cercle », explique-t-il. « Je n’ai qu’une saison en NBA, donc je sais que j’ai encore beaucoup à donner. »
Seulement, en playoffs, ses manques ont été clairement affichés et ont plombé les Sixers. En saison régulière, le Rookie Of The Year a inscrit 80% de ses points (12.7 sur 15.8) dans la raquette. Malheureusement pour lui, son 56% aux lancers-francs ne permet pas de passer une nouvelle dimension, de valoriser ses pénétrations et ses fautes provoquées.
« Il faut commencer doucement. Si on ajoute un pourcentage de réussite de 80% aux lancers-francs, alors ça fait cinq points de plus. Si on ajoute des petites choses au fur et à mesure dans le temps, on devient un grand joueur. »
L’Aussie ne veut donc pas brûler les étapes même s’il sait qu’il sera attendu sur son tir extérieur, absent de son premier exercice et véritable talon d’Achille de son jeu.
« Si on prend des tirs extérieurs, les équipes adverses vous respectent davantage. Et on peut alors faire plus de mouvements et disséquer les défenses. Cet été, j’ai bossé sur des éléments que je vais clairement utiliser. »