Santé mentale : Royce White en attend davantage de la NBA

Royce White n’en a pas terminé avec son combat contre la NBA pour une meilleure prise en compte de la santé mentale des joueurs. Lui qui, drafté en 16e position en 2012, n’avait jamais réussi à tenir sa place dans la ligue à cause de son hyperanxiété qui l’empêche notamment de prendre l’avion. Il a pourtant été beaucoup question de cet enjeu cette saison. Kevin Love a d’ailleurs récemment été récompensé pour avoir pris la parole sur le sujet. L’intérieur n’a pas été le seul à le faire.

Ces démarches sont jugées positives par Royce White, qui a passé ses deux dernières années dans la ligue canadienne (avec à la clé un titre de MVP). Mais il en attend davantage encore de la part des joueurs. « Je respecte Kevin Love, je respecte DeMar DeRozan et tous ceux qui veulent partager leurs difficultés, dit-il dans un podcast. En fin de compte, le moyen pour nous de sortir du chaos est que chacun montre sa vulnérabilité et partage cette lutte commune. »

Seulement, la ligue est-elle prête à l’entendre ?

« J’ai dit qu’en arrivant à l’âge de 21 ans en NBA, la santé mentale est ce qu’il y a de plus important. Ils n’ont pas apporté de réponse, ils n’ont pas argumenté – comme s’il y avait un argument défendable. »

White estime avoir été labellisé « source de distraction » aux yeux des fans, avant d’être mis de côté par la ligue. Pour lui, la NBA n’était pas prête à entendre son message. Et pas davantage aujourd’hui, malgré des mesures prises en ce sens récemment.

« Je peux parler de ma situation sans honte. Les gens qui ont un jugement ou une idée préconçue sont probablement confrontés à l’anxiété également – sans le savoir. C’est l’ironie de la situation. Alors je vais continuer à me battre pour eux parce qu’ils ont besoin que la santé mentale soit défendue. »