En titularisant Wesley Matthews, à la place de Nicolas Batum, Nate McMillan attendait un électrochoc. Il n’a pas eu lieu.
En manque de confiance évident, les Blazers s’inclinent sur le parquet des Sixers (88-79). C’est leur quatrième revers de suite.
Peut-on gagner un match en compilant un 4/20 aux tirs dans le money time ? La réponse est non. Portland, qui est en plein crise de confiance, ne marque plus dans le dernier quart-temps. 18 pts face aux Nets… 13 pts face aux Hornets… et donc 11 points face à des Sixers qui n’en demandaient pas tant.
Menés 72-70, les coéquipiers d’Elton Brand tuent le match à la faveur d’un 15-4, et d’une grosse défense.
“Je suis tellement ravi de notre défense. Les gars ont été supers. C’est une superbe victoire” lâchera Doug Collins après le match.
Après avoir encaissé une foule de paniers faciles dans le troisième quart-temps, Philly a mis les barbelés dans le money time. Samuel Dalembert n’est plus là mais Elton Brand donne l’exemple, et il ets parvenu à éteindre LaMarcus Aldridge.
“Il fallait l’empêcher de s’approcher du cercle, explique Brand. Il fallait l’obliger à shooter de loin. C’est un bon shooteur mais il n’a plus eu un seul shoot facile en deuxième mi-temps.”
Aldridge muselé, Roy à la peine, il ne restait plus que Matthews pour assurer la marque. 26 pts pour l’ancien Jazz mais il n’avait aucun soutien dans le money time…
“C’est une question de confiance. Il faut prendre des tirs lorsqu’ils sont ouverts. Il faut faire attention à nos passes. Il faut défendre. Et il faut marquer. Le basket, c’est d’abord des points marqués”.
Ce sera le mot de la fin d’un Nate McMillan à la recherche de solutions…
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