A force de dire que l’heure est grave, il va bien falloir qu’un jour Pat Riley tape du poing sur la table.
La nuit dernière, Miami a touché le fond, s’inclinant 93-77 dans sa salle face aux Pacers. Une défaite logique, presque inévitable, marquée par la maladresse de Dwyane Wade.
Jamais dans sa carrière, Dwyane Wade n’avait vécu une telle soirée cauchemar. 3 points et 1/13 aux tirs. 13 tirs qui portent malheur puisque le Heat s’incline, s’enfonçant un peu plus dans la crise.
Handicapé par une petite entorse au poignet gauche, Wade tenait absolument à jouer le match.
« Ce n’est pas une excuse. J’ai joué dans le passé avec de pires blessures » lâche Wade.
Il est le boss de l’équipe. C’est lui qui a monté sur pied cette équipe de folie avec ses deux potes. Il assume tout.
Mais ce qui devait tout balayer sur son passage connaît un démarrage chaotique. Pire, les blessures, graves, s’enchaînent.
Miami avait un meilleur bilan l’an passé…
Mike Miller ne reviendra qu’en janvier, et Udonis Haslem va bien se faire opérer du pied. Au mieux, il sera de retour début mars…
Sans lui, c’est sous les panneaux que le Heat a perdu la nuit dernière. 28 points à 18 pour Indiana dans la peinture, 48 rebonds à 39. Le duo Howard-Ilgauskas ne peut pas faire oublier Haslem et l’équipe va avoir besoin d’un intérieur-rebondeur très rapidement.
Le pire, c’est le bilan. 8 victoires pour 6 défaites. L’an passé, à la même époque, Miami en était à 9 victoires pour 5 défaites. Sans LeBron James. Sans Chris Bosh.
« Parfois, vous avez trois ou quatre matches ou rien ne se passe comme vous le souhaitez » conclut Erick Spoelstra.
Trois ou quatre matches ? On a l’impression que c’est depuis le début de saison que rien ne va.
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