Russell Westbrook, bourreau des Celtics

La cote du Thunder était élevée hier, puisqu’il se rendait à Boston sans Kevin Durant, ni Jeff Green. Autant dire qu’on ne lui donnait pas beaucoup de chances au départ.
Mais le Thunder, c’est un collectif. C’est aussi un futur meneur All-Star en la personne de Russell Westbrook. Et malgré quelques frayeurs dans le money time, les hommes de Scott Brooks créent l’exploit de la soirée en s’imposant au TD Banknorth Garden.

Kevin Durant absent, c’était le gros duel de la soirée : Rajon Rondo vs Russell Westbrook. Deux meneurs de la nouvelle génération. Deux meneurs qui s’étaient défiés cet été pour une place dans l’Equipe des Etats-Unis. Rondo avait jeté l’éponge.
La nuit dernière, il a aussi perdu. Il a même réalisé son plus mauvais match de la saison. Aux passes tout du moins car pour le reste, il a été bon.
En face, Westbrook n’a pas été parfait. Loin de là. Mais Kevin Durant absent (cheville douloureuse), Westboork a prouvé qu’il pouvait être le leader de son équipe. 31 points avec un 11/13 aux LF.
Dans son sillage, le Thunder s’offre 10 points d’avance dans le 3ème quart-temps (77-67). Westbrook est dans un grand soir (9/14 aux tirs avant le dernier quart-temps). Mais Boston va sortir le verrou, porté par son public qui hurle « defense ». Et Westbrook et le Thunder vont disparaître. Impossible de marquer un panier. Westbrook finira le quart-temps avec un 0/7 aux tirs !
A l’instar de son meilleur joueur, OKC ne va pas inscrire le moindre panier lors des 9 dernières minutes ! C’est long neuf minutes sans marquer de paniers.
Et pourtant, OKC va s’en sortir. Aux lancers-francs. Et grâce à Westbrook (6/6 aux LF dans le money time).
En face, Boston va revenir à -1 (85-84) à 39 secondes de la fin. Mais les Celtics vont manquer la cible. Ray Allen puis Delonte West rateront les tirs qui auraient permis à Boston de créer le hold-up de la soirée.
Et c’est Westbrook, sur deux lancers évidemment, qui permet au Thunder de s’imposer 89-84.
Kevin Durant, spectateur, peut être fier de son équipe. Gagner à Boston, leader de la conférence Est, c’est un grand exploit.