Comme en 2017, les Pacers surveilleront les possibilités d’échange

Conscients d’avoir réalisé une excellente saison, les Pacers devront transformer l’essai la saison prochaine en faisant mieux que cette défaite au premier tour des playoffs.

L’ossature de l’effectif devrait rester la même dans son ensemble puisque Victor Oladipo est sous contrat, jusqu’en 2021, ainsi que Bojan Bogdanovic, Domantas Sabonis et Darren Collison, Cory Joseph et Thaddeus Young vont également continuer, enfin Lance Stephenson possède une « team option » que les Pacers vont sans doute activer.

Comme la masse salariale de l’équipe ne dépasse pas les 95 millions de dollars, pourquoi ne pas imaginer les dirigeants d’Indiana être agressifs sur le marché des free agents ?

« Chacun joue au poker et on a nos jetons », compare Kevin Pritchard, le président des Pacers. « Il y a des moments où on se dit qu’on va tout jouer. Sam Presti, en ce sens, l’a fait la saison passée avec le Thunder. Parfois ça fonctionne, parfois non. Je pense à cela : est-ce le bon moment pour être agressif et ajouter tel ou tel joueur ? »

Visiblement, le GM est hésitant.

« Avec toutes ces variables, avec tous ces joueurs qui sont sous option, ce qui peut se passer le 1er juillet, à la Draft déjà, c’est difficile de donner une réponse honnête, sincère. Il y a tellement d’options avec cette équipe. C’est positif, mais ça peut également nous emmener dans la mauvaise direction. »

Il va donc falloir attendre pour connaître la stratégie des Pacers. En revanche, le marché des transferts semble déjà plus attirant pour lui. Tout en gardant une part de mystère.

« Je pense qu’il sera meilleur que jamais, parce qu’il y a peu d’équipes avec beaucoup d’espace financier cet été. Donc, logiquement, les équipes seront plus agressives avec des transferts pour changer leur formation. À quel point le serons-nous ? Je ne sais pas. »