Depuis le 14 juin 1998, Bryon Russell est, pourrait-on dire, du mauvais côté de l’histoire. L’ancien arrière du Jazz restera le défenseur déstabilisé, genoux pliés, face à Michael Jordan lors du dernier shoot du meilleur joueur de tous les temps sous les couleurs des Bulls, en Finals 1998.
Mais au-delà de cette action de légende, il faut rappeler qu’il fut aussi un solide titulaire aux côtés de John Stockton et Karl Malone dans les plus belles années de l’histoire de la franchise. Suffisant donc, selon lui, pour s’inscrire dans les pas des deux légendes du Jazz.
« Mon numéro devrait être retiré près de ceux de Stockton et Malone », estime Russell. « On a écrit l’histoire et j’étais un élément important de celle-ci. S’ils retirent celui de Jeff Hornacek, alors ils devraient aussi faire le mien. »
Est-ce possible à l’avenir ?
« Russell est important pour notre franchise », réagit Steve Starks, le président du Jazz. « Sa contribution fut notable pendant plusieurs années, les meilleures de la franchise. On adore le fait qu’il soit encore lié la franchise. »
Pas réellement de réponse donc. En attendant que le dossier soit examiné par la franchise, Russell pourra toujours venir assister aux matches à domicile contre Houston, histoire de tester sa popularité.
« Je pense que mon héritage à Utah parle de lui-même. Si je viens à un match, j’aurai probablement des applaudissements. J’étais aimé à Utah, j’étais respecté. »
Mais de là à avoir son maillot au plafond, il y a une marge…