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Après la qualification en playoffs, Portland veut l’avantage du terrain

La dernière fois que les Blazers s’étaient qualifiés en playoffs cinq saisons de suite, c’était la grande époque de Portland avec deux finales de conférence en 1999 et 2000, fort d’un effectif riche en Hall of Famers et en All Stars… De nos jours, Portland enchaîne les qualifications sous la houlette d’un coach, Terry Stotts, et son meneur/scoreur, Damian Lillard.

Depuis la draft de leur All-Star en 2012, les Blazers se construisent, année après année, une escouade toujours solide. Et cette nouvelle qualification en playoffs vient récompenser ce travail de longue haleine…

« On peut déjà être fier de cette qualification »

« Je ne dirais pas que c’était une célébration car il n’y avait pas de champagne ou quoi que ce soit. Mais oui, on en a parlé, on s’est tous félicités de ça », explique le meneur. « On a reconnu que c’était une cinquième qualification de suite. Il y a des équipes qui n’ont plus connu les playoffs depuis six ans ou plus, donc c’est tout de même un bel accomplissement. On s’est checké mais on sait qu’il y a encore du boulot ! »

De fait, la « célébration » de la qualification a été en fait plutôt modeste… sans aller jusqu’à dire que c’est la routine. C’est le niveau de compétitivité désormais atteint par les Blazers.

« C’est important », ajoute Terry Stotts. « Je l’ai dit à l’équipe, un truc que j’aime bien dans le baseball, c’est qu’ils célèbrent dès qu’ils se qualifient. Malheureusement, on ne fait pas ça dans le basket. Se qualifier en playoffs, et y être pour la cinquième année d’affilée, c’est un superbe accomplissement. C’était un de nos objectifs en début de saison. On en a encore quelques-uns à accomplir mais on peut déjà être fier de cette qualification. »

Maintenant, Coach Stotts sait bien que le plus dur reste encore à venir avec des playoffs de feu, comme toujours, et des duels sans merci dans la conférence Ouest.

« On aimerait toujours se qualifier en playoffs le plus tôt possible mais il y a encore beaucoup d’enjeu. Il ne faut pas baisser le pied d’ici aux playoffs. Houston et Golden State savaient depuis un bail qu’ils y seraient. Quand on commence la saison, c’est un de nos premiers objectifs et peu importe quand ça arrive, on en est content. Mais on a encore des matchs importants à jouer. »

« Avant la saison, il n’y a pas grand-monde qui pensait qu’on serait classé aussi haut »

Les Blazers sont cependant satisfaits d’avoir donné tort aux « experts », comme aime à le répéter Evan Turner.

« C’est énorme. C’est quelque chose qu’on ne doit jamais prendre pour acquis. Et ce d’autant plus que personne ne nous attendait vraiment en début de saison. Se qualifier en playoffs au bout de 77 matchs, c’est un succès pour l’équipe. Mais on n’a pas tellement célébré non plus car on a encore la possibilité d’arriver à 50 victoires, de finir 3e et de remporter notre division. C’est plutôt pas mal quand les experts nous donnaient la 11e place à l’Ouest [rires]… »

Jusuf Nurkic est également du genre à ne pas oublier…

« Avant la saison, il n’y a pas grand-monde qui pensait qu’on serait classé aussi haut. Mais on avait confiance dans notre système et ça a payé toute l’année. Maintenant, on espère simplement qu’on pourra avoir tout le monde en pleine forme pour les playoffs. »

Pour CJ McCollum, c’est ainsi une qualification par an depuis son arrivée dans l’Oregon. L’arrière des Blazers continue sa montée en puissance chaque saison et, depuis son rôle de leader, il apprécie la progression.

« Ce qui est différent, c’est que les années précédentes, on devait batailler pour se qualifier. Il y a deux ans, on avait 11 matchs de retard au All-Star Break et l’an passé, on a dû s’arracher pour finir 8e. Là, on a la qualification plus tôt et il s’agit de maintenir notre niveau de jeu, de travailler certains détails et de gagner encore en dynamique sur cette fin de saison. »

« Sur la seconde partie de la saison, on est devenu l’équipe qu’on voulait être »

Pas forcément très adroit depuis quelques matchs derrière l’arc, les Blazers ne paniquent pas. Et surtout, ils continuent d’engranger les victoires, preuve s’il en fallait encore que Portland tourne bien, et ce malgré les absences de deux joueurs clés, Maurice Harkless (un titulaire) et Ed Davis (un remplaçant).

« Jouer sans Moe et Ed ne sera pas facile, c’est clair, mais ça peut aussi être une bonne préparation pour les playoffs », relativise Evan Turner. « Je dispose de plus de temps de jeu et ça permet également à d’autres, comme Meyers [Leonard] et Pat [Connaughton] de jouer plus aussi. Et c’est intéressant pour la suite car on ne sait jamais ce qui peut se passer en playoffs, il faut que tout le monde soit prêt. »

On laisse le mot de la fin au nouveau « papa » du vestiaire, Damian Lillard évidemment.

« Sur la première moitié de saison, on n’était pas encore au point mais on était déjà solide. On a eu beaucoup de bons moments. Mais dans la seconde partie, on est devenu l’équipe qu’on voulait être. Si on a gagné 17 de nos 20 derniers matchs, c’est parce qu’on obtient des contributions de tout le monde. Le mouvement de la balle, la défense… On a fait jouer Meyers et il nous a apporté. On a fait jouer Caleb [Swanigan] et il nous a apporté. Pareil pour Wade à Memphis. C’est bon signe pour les playoffs de pouvoir compter sur tous nos gars. On doit continuer comme ça. »

La dernière fois que les Blazers ont fini 3e de la conférence Ouest, c’était il y a 18 ans : en l’an 2000 ! Rasheed Wallace et sa bande avaient alors fini en finale de conférence face aux Lakers, futurs champions…

Propos recueillis à Portland

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