Derrick Rose : « J’ai 29 ans et on se comporte comme si j’en avais 39 »

Le contexte de Minnesota avec des visages connus autour de lui va-t-il redonner du souffle à la carrière de Derrick Rose ? C’est sa cinquième équipe en deux ans après Chicago, New York, Cleveland et Utah (sans match certes) et nul ne sait véritablement dans quels états physique et psychologique se trouve le meneur.

Pourtant, l’ancien MVP, en 2011, a rassuré sur ses performances physiques dans les colonnes d’ESPN.

« J’ai 29 ans et on se comporte comme si j’avais 39 ans. Je suis toujours capable de jouer, on fait comme si j’étais en fauteuil roulant. Les médecins des Wolves m’ont fait passer des examens et ils n’en revenaient pas que je sois en si bonne forme physique. Vu de l’extérieur, on pense probablement que je marche en boitant, que je porte des sacs de glace quotidiennement. C’est tout le contraire. »

Il faudra encore le prouver sur le terrain. En attendant, l’ancien All-Star critique également le bruit médiatique qui entoure chaque blessure.

« Je me sens bien, mon corps aussi. La dernière fois que j’ai été blessé, on m’a poussé en l’air. Comment puis-je contrer ça ? J’ai essayé d’éviter de tomber, mais je me suis tordu la cheville. Les gens sur Snapchat, Twitter, Instagram ou ailleurs regardent seulement les highlights, lisent les résumés et disent : ‘Oh, il s’est blessé tout seul encore une fois’. Avez-vous vu l’action ? Non. On écrit des commentaires avant de voir l’action, ou de voir le match. Donc je ne prends pas ça au sérieux. »

« Le basket, c’est ma priorité »

Est-il insensible aux critiques ?

« Chacun peut avoir son avis sur moi, que je suis un clochard, que je ne sais pas jouer, ni shooter… Ok, c’est cool. Je n’en veux à personne. Je n’ai pas besoin d’une putain de validation. Je suis comme je suis. Vous le respectez, je respecte votre point de vue et c’est bon. »

Désormais, Derrick Rose doit relancer sa carrière. Comme il le répète, il n’a que 29 ans, et donc encore plusieurs belles années à offrir. Il veut encore et toujours avoir la main sur son calendrier et ne pense qu’au basket.

« J’ai la sensation de n’avoir rien à prouver. Je suis davantage sur l’idée d’être heureux en jouant au basket et savoir que j’ai tout donné, et que j’aurai arrêté le basket quand je l’aurai voulu. La prochaine étape de ma vie est de préparer mon après-carrière, mais tant que je suis dans le basket, c’est tout pour moi. Je ne pense à rien d’autre. Je n’ai pas de fondation comme les autres joueurs. Le basket, c’est ma priorité. J’estime qu’on ne peut pas aimer deux choses à la fois : je suis tout au basket. Et je le serai jusqu’au jour où je partirai. »