Son genou va bien, merci pour lui ! Las des questions sur ses articulations veillissantes, Kobe Bryant a justifié sur le parquet ses récentes exaspérations médiatiques. Le quintuple champion NBA s’est offert un triple double à l’ARCO Arena (30 pts, 12 assists, 10 rbds), son premier du genre depuis janvier 2009. Malgré un come-back dans le quatrième quart-temps, Sacramento mord la poussière (100-112) face à des double champions toujours invaincus (5v-0d) et impressionnants de sérénité collective.
Deux en cinq ans : voilà le bilan triple-double du Black Mamba avant sa performance de mercredi soir, sous les yeux de Kevin Johnson, maire de Sacramento, et du futur ex-Governator Arnold Schwarzeneger. La statistique met en exergue le match d’exception qu’a sorti Kobe pour renvoyer les Kings à leurs études. Tyreke Evans (21 pts) et sa bande ont compris que se farcir en sauce les Cavs, les Wolves et les Raptors ne leur permettaient pas encore d’espérer, comme le font leurs fans, le retour de la rivalité sportive du début des années 2000. Sacramento a pris le bouillon, pour autant sans démériter. Il y a deux mondes d’écart entre ces Lakers souverains collectivement (le cinq majeur en double figure) et ces Kings nantis avant le coup d’envoi de leur meilleur bilan depuis sept ans après quatre rencontres (3-1).
En revenant à -6 en début de troisième quart-temps, après un panier primé de DeMarcus Cousins, les Kings croyaient faire vaciller les Lakers. En tout cas les faire un tantinet douter. Que nenni. La réponse des champions fut cinglante : 13-1. Un trois point de Ron-Ron mettait même les hôtes à – 20. La messe semblait dite, avant un sursaut d’orgeuil (92-99 à 4 minutes du terme) qui contraignait Phil Jackson à laisser ses stars sur le parquet (Odom, Kobe et Gasol ont tous joué plus de 36 minutes).
Un missile puis un “and one” de Derek “money time” Fisher, suivi de cinq points de range de Kobe faisaient taire les 16 000 supporteurs bruyants d’une salle qui se vidait de son âme avant la gong final.
Avec ses 21 pts (10/17), Tyreke Evans n’a pas manqué son rendez-vous. Le soutien de Garcia, Udrih et et Landry (17 pts chacun) ne lui a pas permis de faire pencher la balance. Rien de bien infamant.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|