Meilleur marqueur et rebondeur du Heat, Kelly Olynyk n’a laissé le soin à personne d’inscrire le panier décisif à moins de 40 secondes de la fin. Vainqueur 111-104 des Pistons avec 25 pts et 13 rbds de sa recrue canadienne, Miami se retrouve avec trois victoires au-dessus des 50%. Une première pour la franchise depuis deux ans, qui pointe à la 7e place de sa conférence, avec un revers de plus seulement que le 4e.
La surprise Boban Marjanovic
Andre Drummond absent, c’est Boban Marjanovic qui pose de gros problèmes au Heat. Hassan Whiteside est en mode Marc Gasol en ce début de match en attaque, mais défensivement il se fait marcher dessus par le Serbe. Detroit insiste sur son géant, et prend les devants (15-9) tandis que Whiteside rejoint déjà le banc avec deux fautes. Erik Spoelstra prend un temps-mort, et décide de miser sur le « small ball » pour contrer Marjanovic. Ça profite à Goran Dragic, intenable à la mène, qui inscrit cinq points de suite pour donner l’avantage au Heat (24-21). Mais Detroit ne s’affole pas, et le duo Harris-Buycks termine le quart-temps sur un 8-0 pour reprendre les commandes (29-24).
Comme à chaque match, ou presque, Wayne Ellington entre en scène. Epaulé de Josh Richardson, il prend feu, et Miami égalise (35-35). On assiste alors à un véritable concours à 3-points, et Detroit ne faiblit pas. C’est Avery Bradley qui résiste au duo Ellington-Richardson. Mais il y a plus de variétés côté Heat, et Dragic, encore lui, redonne l’avantage au Heat (46-44) sur un pick-and-roll avec Olynyk. Malgré un 3-points au buzzer de Bradley, Miami est en tête à la pause (56-52).
Un match de séries
Au retour des vestiaires, on retrouve le duel Whiteside-Marjanovic, et cette fois-ci, le pivot du Heat tient le choc. Le Serbe est un vrai point de fixation, et ce sont les extérieurs qui en profitent, comme Reggie Bullock (67-64). Mais en face, il y a Olynyk, toujours aussi chaud. Le Canadien enchaîne dunk et drive casse-croûte, et il redonne l’avantage au Heat (71-67). Ellington prend le relais, et Miami s’offre son premier écart de la soirée (76-67) sur un 12-0. Mais l’entrée des remplaçants profite à Detroit qui répond par un 12-2 pour repasser devant (79-78). Au début du dernier quart-temps, c’est l’égalité parfaite (81-81).
Le Heat continue sur le même système : un pick-and-roll en tête de raquette, pour un éventuel décalage sur un shooteur dans le corner ou à 45°. C’est basique mais ça marche avec Dragic à la manoeuvre, Olynyk près du cercle, et Richardson dans le coin. Le Heat s’échappe à nouveau pour mener 105-98 à moins de trois minutes de la fin.
Sauf qu’en face, il y a quelques fous furieux du 3-points. C’est d’abord Anthony Tolliver qui s’y colle, puis Bradley d’un superbe 3-points acrobatique. À 80 secondes de la fin, Detroit n’est plus mené que de trois points (107-104). Moment choisi par le Heat pour s’appuyer à nouveau sur le duo Dragic-Olynyk. L’intérieur file sous le cercle pour inscrire un lay up renversé. Cette fois-ci, Detroit ne s’en remettra pas, et s’incline 111-104 en Floride.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.