Sans Giannis Antetokounmpo, touché au genou, les Bucks qui ont mené quasiment tout le match, s’écroulent lors du money time pour laisser les Hornets prendre une victoire à domicile (111-106) et effacer la défaite de la veille à Milwaukee. Si Kemba Walker a été essentiel dans les dernières minutes, Dwight Howard (21 points, 16 rebonds, 2 contres) confirme sa bonne période actuelle, en étant l’un des grands artisans du succès des frelons.
Des Bucks sur courant alternatif
Sans son « Greek Freak », tellement précieux des deux côtés du terrain, les Bucks jouent de manière désorganisée en ce début de rencontre, mais les Hornets, malgré un Kemba Walker en jambes, n’arrivent pas à imposer leur rythme lors des premières minutes (10-10). Malcolm Brogdon se charge de réorganiser le collectif des siens, les Bucks passent enfin la vitesse supérieure, et prennent un premier avantage (16-12). Avec un Dwight Howard d’impact, les Hornets sont devant au tableau d’affichage après un premier quart peu passionnant (24-23).
Le second quart, qui démarre avec les deux secondes unités sur le terrain, se dispute avec bien plus d’énergie que les douze premières minutes. Les Bucks haussent le ton, et prennent de nouveau les devants (32-26). Les visiteurs s’endorment sur leurs lauriers et les Hornets de Frank Kaminsky III, en réussite avec son tir, repassent en tête (39-38). Les esprits s’échauffent après plusieurs décisions arbitrales litigieuses, le rythme baisse d’un niveau. Sean Kilpatrick prend quelques shoots longue distance, pour aider les joueurs de Jason Kidd à retourner la situation en leur faveur (48-44). Avec un Bledsoe incisif, les visiteurs retrouvent les vestiaires avec une petite longueur d’avance (54-53).
Révolte tardive, mais payante des Hornets
La seconde période démarre sur les chapeaux de roue pour Tony Snell, qui marque cinq points de suite et stoppe plusieurs attaques locales pour donner dix points d’avance aux joueurs du Wisconsin (65-55). Khris Middleton prend le relais, et plante deux nouvelles banderilles de loin, pour sonner les Hornets qui ne savent plus où donner de la tête en défense. Sur un panier mi-distance de Dellavedova, les Bucks creusent le plus gros écart du match après 29 minutes (73-55). Depuis la reprise, ils en sont à 19-2 !
Mais la sécheresse offensive des locaux s’arrête progressivement, par Dwight Howard, qui martèle John Henson dans la peinture, puis par Treveon Graham, qui prend feu (81-78). Les joueurs de Kidd tiennent tant bien que mal un léger écart, et termine ses 36 premières minutes avec deux possessions d’avance (85-81).
Les shooteurs prennent leurs responsabilités à l’entame du dernier quart, et les visiteurs gardent le contrôle d’un souffle (95-93). Les défenses se resserrent et les Hornets décident de s’appuyer sur leur paire d’intérieurs. Howard, efficace sur ses mouvements postes bas, puis Kaminsky par ses shoots extérieurs, tiennent les rênes côté Charlotte.
Le money time démarre, et les efforts des locaux payent. Le cinq majeur fait le travail des deux côtés du terrain et Walker plante la banderille qui donne enfin l’avantage aux siens (100-97). Middleton et Bledsoe donnent quelques frayeurs aux frelons, mais Walker libère les siens lors des deux ultimes possessions, marquant quatre lancers-francs qui scellent la victoire des locaux (111-106).