Avec sept défaites sans aucun succès, les Pistons vivent un mois de décembre très compliqué et qui vient abîmer les promesses et les victoires d’octobre et de novembre (14-6). Un retour en arrière permet d’observer le même phénomène la saison passée, à deux semaines près. La saison passée, au 14 décembre 2016, les Pistons affichaient également 14 succès, pour 13 revers. Deux semaines plus tard, ils tombent à 15-20 après un terrible 1-7, dont ils se relèveront jamais.
Stan Van Gundy ne veut pourtant pas tirer sur l’ambulance ou tout remettre en question pour une crise passagère.
« La perception, c’est que deux semaines après, on est nul », semble s’amuser le coach. « On est la pire équipe de la ligue et on doit changer l’effectif et faire des transferts. En deux semaines. J’ai du mal à comprendre qu’on soit passé, en deux semaines, de bonne à mauvaise équipe. On n’est pas bon, mais je n’estime pas que, soudainement, les cinq joueurs ne peuvent plus jouer ensemble. Ce sont les mêmes qui ont gagné 14 matches sur 20. Je ne pense pas que tout doive changer, mais peut-être. »
Néanmoins, les faits sont là : Detroit est à l’arrêt. L’attaque patine avec 92.8 points de moyenne dans ces sept revers.
« On ne va pas fabriquer une nouvelle attaque, mais changer nos priorités en terme de systèmes : mettre en place davantage certaines choses et moins d’autres. Notre approche offensive n’a pas été assez bonne pour aider les joueurs. Pareil en défense : on doit jouer plus dur et bien mieux. »
Peut-être que le calendrier, avec notamment Golden State, San Antonio ou Boston, n’a pas aidé non plus. Le prochain match est contre les faibles Hawks. Une victoire et ça repart ?
« J’ai trois personnes qui me disent qu’on a simplement besoin d’une victoire. Comment on fait ? », démonte Stan Van Gundy. « Il faut jouer plus dur et plus collectivement pour obtenir ce succès. Si la victoire doit venir avant, alors je ne sais pas comment faire. Faut-il attendre un miracle, une équipe si faible qu’on ne peut pas perdre ? Ça ne va pas arriver. »