Bien sûr, il n’y avait pas Andre Iguodala, laissé au repos. Et Elton Brand n’était pas là non plus. Mais Doug Collins est en face d’un énorme chantier avec ces bien pâles Sixers.

Spencer Hawes est ainsi resté le même qu’aux Kings, à savoir un joueur totalement perdu en défense et pas vraiment plus à l’aise en attaque. Jrue Holiday se met souvent en difficulté tout seul et Evan Turner inquiète sérieusement. Son positionnement en meneur n’est pas franchement une réussite. Il ne sait pas jouer sans ballon ? Faites-le travailler.

Face à des Celtics agressifs et taillés pour le titre, Philadelphie a donc pris une raclée. Doc Rivers a fait tourner et ses remplaçants n’ont pas déçu pour un résultat sans équivoque, 93-65.

C’était le début du Shaq sous ses nouvelles couleurs et, sur une des premières attaques, Rajon Rondo l’envoyait au alley-oop. Signe des temps, « The Diesel » ne dunkait pas mais rabattait simplement la balle dans le panier. Les Celtics pilonnaient dans la peinture et profitait également d’un Ray Allen en feu pour creuser l’écart.

Les systèmes étaient déjà en place et tout se goupillait bien. En face, c’était beaucoup plus compliqué. Le jeu d’attaque des Sixers ne repose encore sur rien. Bien sûr, on attendra le retour d’Iguodala et de Brand pour juger mais tout de même…

Philadelphie a besoin de courir. Et face à des Celtics pas réputés pour leur prime jeunesse, ils ont souvent été pris de vitesse. Quant à Evan Turner, il ralentit la montée de balle. Le rookie aime dribbler, mais si ça va à l’encontre du jeu de son équipe, pourquoi l’utiliser à ce poste ?

Doc Rivers avait l’occasion de lancer son banc puisque l’écart était fait. Semih Erden, Glen Davis, Marquis Daniels et Stéphane Lasme se sont montrés efficaces et impliqués, ce qui est une bonne chose. Hier, il y avait trois classes d’écart entre Boston et Philadelphie. Pour rassurer les fans des Sixers, on dira qu’il ne s’agit que du début de la pré-saison…

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