À Sacramento, un cinq inédit et un Willie Cauley-Stein libéré

Après en avoir pris 46 à Atlanta, les Kings ont tranché dans le vif. Face à Portland, Dave Joerger a essayé une nouvelle formule avec la paire Hill-Fox à l’arrière, le duo Temple-Labissiere sur les ailes, et enfin ce bon Zach Randolph au poste 5. Résultat de ce remue-ménage, Willie Cauley-Stein a rejoint le banc, et il en est le premier heureux !

« J’ai le sentiment que c’est mieux pour moi de sortir du banc et de jouer ailier-fort. J’ai plus de liberté » a-t-il expliqué après la victoire face à Portland. « Je peux simplement jouer dans les espaces au lieu d’être claustro’ à rester tout le temps dans la raquette. Je commence à montrer en match des choses sur lesquelles je travaille depuis longtemps. »

Arrivé en NBA avec la réputation d’être un intérieur défensif, Willie Cauley-Stein a effectivement montré des choses intéressantes. Il y a d’abord eu ce drive pour servir Kosta Koufos dans un mouchoir de poche, puis ce shoot à six mètres en première intention. Des moves d’un véritable ailier fort, et non d’un pivot.

« Cauley-Stein peut quasiment être un joueur à mi-distance, et il en a quelques qualités » confirme le coach des Kings. « Il a réussi quelques moves très agressifs. Tout n’est pas rentré mais il y avait de l’agressivité, et ça me convient très bien. »

« Comme si quelque chose s’était débloqué »

En fait, l’intérieur est plus libre sans Zach Randolph à ses côtés, et il peut reprendre son rôle avec la « second unit ».

« Je me sens libre, c’est tout. À la fois en attaque et en défense. Je suis le quarterback en défense, et je peux créer en attaque. Je me sens libéré, comme si quelque chose s’était débloqué. On peut vraiment avancer à partir de ça. »

S’il a brillé en attaque avec ses 22 pts et 10 rbds, on retiendra aussi que Sacramento n’a encaissé que 82 points !

« Si on peut défendre comme ça, ça va devenir un enfer de jouer contre nous car on est jeunes et actifs » estime-t-il. « Si on peut maintenir ça, qu’on continue à se parler, et qu’on reste soudé et qu’on joue avec le coeur, on sera dans les matches. Quand on joue comme ça, on a l’air vraiment bon. Si on laisse les adversaires faire ce qu’ils veulent, on en prend 40. »

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