« Je joue avec confiance, et quand tu as confiance, tu en tires profit. »
C’est un euphémisme dans la bouche de Ricky Rubio, tant il a été agressif la nuit dernière dans la victoire du Jazz en prolongation contre Portland. L’Espagnol est complètement sorti du registre qu’on lui connaît avec des tirs à 3-points en première intention, 11 lancers francs tentés et une seule passe décisive. Une agressivité qui n’a pas déplu à son entraîneur.
« Quand tu t’investis autant dans quelque chose, tu joues sans réfléchir » explique Quin Snyder au Deseret News. « Ça donne de la confiance, c’est ce qu’on a essayé de lui insuffler. Il n’en a abusé d’aucune façon. »
Le contrat de confiance
Il y a bien eu un tir ou deux précipités dans le money time, mais comment en vouloir à un joueur qui a marqué 30 points, dont 10 dans le quatrième quart et 11 en prolongation, avec un énorme tir primé en première intention pour clore l’affaire ?
« Le laisser faire ça, c’est lui faire comprendre qu’on aime le voir attaquer et jouer avec confiance. Si ça veut dire planter des 3-points, super. C’est souvent des passes, et toujours de la défense » poursuit le coach. « Je pense que c’est le concept de la foi. On a foi en lui, j’ai foi en lui, et ce depuis le premier jour. Il n’a pas gagné ça parce qu’il a mis des 3-points, simplement par sa manière de bosser. Je m’en fiche des 3-points. Il doit continuer à travailler et progresser. »
Pour reproduire ce genre de performance qui le fait basculer, lui et son équipe, dans une autre dimension.
« C’est un match dont on va se souvenir en fin de saison parce que Portland est une équipe contre laquelle on va se battre dans la course aux playoffs » explique le meneur. « On devait gagner, surtout à la maison. Je me suis senti à l’aise. J’ai essayé de faire ce qui fonctionnait pour nous. Parfois c’était à moi de jouer, parfois c’était un autre gars qui était ouvert. C’était appréciable. »
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