Chez les Bulls, « tanking » est un mot tabou

Luka Doncic ? Certains dirigeants des Bulls doivent avoir une petite idée du potentiel numéro 1 de la draft 2018. Mais pour l’heure, « interdiction » de parler ouvertement du Slovène ou de tout autre jeune prospect. Car d’ici là, Chicago a une saison NBA à jouer. Et la priorité est de faire avec les moyens du bord pour limiter la casse en termes de défaites.

Après une seule saison avec le trio Jimmy Butler – Dwyane Wade – Rajon Rondo, Chicago repart de zéro et va clairement manquer de ressources pour s’extirper du bas de la conférence Est. « On n’aura pas l’avantage du talent par rapport à la majorité des équipes », reconnait en ce sens Robin Lopez. « Mais ce qu’on peut contrôler chaque soir, c’est de jouer dur. »

« Nous avons des compétiteurs dans cette équipe », poursuit l’intérieur, qui dit avoir vu beaucoup de signes positifs durant la présaison. « Je crois que la majorité des joueurs dans cette ligue le sont, alors on va y aller et essayer de gagner des matches. »

Même son de cloche du côté des dirigeants.

« C’est dur de gagner en NBA, à haut niveau, lorsque vous êtes une jeune équipe », confirme le vice-président John Paxson. « Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas mettre une équipe qui joue correctement, travaille dur, où chacun croit en l’autre. C’est de ça dont il est question dans ce sport. Voilà notre attente, si nous le faisons, notre avenir est vraiment prometteur. »

Pour l’instant, pas question donc de penser à la prochaine draft ou de prononcer le mot « tanking ».

« Je ne crois pas qu’il y ait quelqu’un dans cette organisation qui n’a pas cette philosophie, d’autant que ces gars s’inscrivent dans du long terme. On va utiliser plusieurs cinq durant l’année. Quelle que soit la rotation au jour 1, elle pourrait changer dans une ou deux semaines. On veut trouver les joueurs qui seront avec l’équipe pendant un long moment. »