Comment le Shaq veut convaincre son fils de rester plus d’une saison en NCAA

Shareef O’Neal (2m06, 17 ans), le fils du Shaq, l’a annoncé il y a quelques semaines : l’an prochain, il évoluera du côté de l’université de l’Arizona. Un choix qui semble-t-il n’a pas dérangé son paternel car ce dernier assurait vouloir lui laisser le choix. Là où en revanche l’ancien pivot souhaite avoir son mot à dire, c’est dans la durée de son cursus universitaire. Pour l’instant, Shareef envisagerait de faire un « one-and-done », une année et puis s’en va vers la NBA.

Un choix cette fois désapprouvé par le Shaq. Mais la discussion à ce sujet entre les deux hommes n’a pas encore eu lieu. Il a d’ailleurs une idée bien précise de ce qu’il compte faire avec son fils, pour tenter de le convaincre d’aller plus loin.

« Je vais m’y opposer, assure l’ancien Laker. Mais je vais lui faire le même test que ma mère m’avait fait. Quand je suis sorti dans ma seconde année (à LSU), j’ai dit ‘Je veux être pro’ et elle a dit ‘ Ok, tu peux faire mes comptes ? » J’en étais incapable. Et elle a dit ‘ Tu n’es pas prêt à y aller ‘. »

Une drôle de façon de procéder et surtout une métaphore de ce qui attend un universitaire sur le point d’aller à l’étage supérieur : les millions de dollars de contrat et leur gestion. Le Shaq, qui avait donc passé une troisième saison à écraser la NCAA, entend user du même procédé pour son fils.

« Je vais lui poser certaines questions sur le business, la défiscalisation et la gestion, et s’il ne réussit pas le test, je vais lui imposer de rester. Parce qu’il n’a pas besoin d’argent. S’il croit au népotisme, il ne devrait jamais se soucier d’argent à l’avenir. »

Avec les quelque 300 millions de dollars de contrat amassés en carrière par son père et ses nombreux investissements réussis (ndlr : le Shaq fut l’un des premiers à miser sur Google…), Shareef ne devrait effectivement pas être dans l’urgence !