Utilisé 30 minutes par match la saison passée, Andre Roberson a été prolongé durant l’intersaison. Le Thunder compte sur lui et sa polyvalence défensive.
Mais, à 24% à trois points et 40% aux lancers, Roberson a du pain sur la planche pour stabiliser son geste de tir. Avec l’assistant, Darko Rajaković, l’ailier d’Oklahoma City travaille sur sa mécanique… mais pas que.
Rajaković s’amuse ainsi à frapper Roberson dans le ventre alors que ce dernier ne s’y attend pas, le tout en plein shoot évidemment.
« Le shoot n’a rien à voir avec les autres, tout part de moi », entonne-t-il dans le Norman Transcript. « Je suis le seul sur la ligne des lancers. Je dois me mettre dans des situations de fatigue, après quelques séances de pompes et m’entraîner à réussir mes lancers. Il s’agit de confiance. On peut s’entraîner toute la journée mais si on ne le rentre pas, on ne jouera pas. »
Du coup, dans le cas de Roberson, il faut non seulement travailler le physique mais également le mental.
« Je dois être bien dans mon corps et dans ma tête. Confiance ! »
Pour ce qui est de la technique de shoot à la Rick Barry, « à la cuillère », Roberson a donné mais ça ne marche pas…
« Ce n’est pas pour moi. J’ai essayé à l’entraînement et je ne pouvais pas. Chaque shoot est différent. Il faut faire ce qui marche mieux pour chacun. »
Confirmé chez le Thunder, Andre Roberson doit passer ce cap mental pour la saison prochaine. Pour ne pas frustrer Russell Westbrook. Et pour aider son nouveau duo avec Paul George à aller bien loin évidemment…