Avec Mike James, Phoenix met de la dynamite dans son effectif

A moins de s’appeler C.J. McCollum, il est compliqué de se faire une place en NBA en sortant d’une petite fac’. Mike James peut en témoigner. Sorti de Lamar en 2012, il aura dû patienter cinq ans en Europe avant de taper dans l’oeil d’une franchise NBA, et c’est Phoenix qui vient de lui proposer un contrat.

Ce petit combo guard tout en vitesse et en explosivité jouera derrière Eric Bledsoe et Tyler Ulis, et à 26 ans, il ne regrette pas d’avoir raté le coche en 2012 et en 2015.

« J’ai simplement continué à jouer au basket, et j’ai été payé pour ça » explique l’ancien meneur du Pana. « C’est mieux que d’avoir un boulot classique, et j’ai donc continué à jouer. Je me sens plus mûr, j’ai davantage de saisons sous le capot. Je suis en fait le même mais je suis plus mature, et je lis un petit peu mieux le jeu. »

Un globe trotter : cinq pays en cinq ans

Le voilà donc de retour en summer league, et ce passage ne le dérange absolument pas. Phoenix possède un effectif très jeune, et c’est l’occasion de faire connaissance avec ses coéquipiers.

« On est vraiment jeunes et vraiment athlétiques. Les jeunes ont beaucoup d’énergie, et il y a beaucoup de potentiel. Tout le monde peut dribbler… Chriss, Bender… Ils sont grands mais ils peuvent remonter le terrain et shooter à 3-points. Il y a donc beaucoup de polyvalence et ça va être sympa. »

Sous contrat, il sait qu’il n’aura pas à en faire trop, et ça change beaucoup de choses pour lui.

« Ça montre qu’ils ont confiance en moi, et qu’ils me voulaient ici. C’est bon à savoir » conclut-il. « C’est bien d’avoir cette sensation avant d’attaquer car ça permet d’aborder tout ça en étant à l’aise, avec la volonté de continuer à progresser et non d’avoir quelque chose à prouver. Je vais simplement essayer de jouer. C’est lorsqu’on essaie de tout faire parfaitement que c’est souvent imparfait. J’essaie d’être le plus à l’aise possible. »

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