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Une première en playoffs agitée pour Rudy Gobert

Il y a deux semaines, Rudy Gobert n’avait encore jamais joué un match de playoffs NBA. Quinze jours plus tard, le natif de Saint-Quentin a rattrapé le temps perdu en vivant une première série de playoffs à rebondissements. Blessures, absences, retour triomphant, problème de fautes, tout y est passé, et nous avons demandé au pivot de l’équipe de France de nous raconter comment il a vécu cette expérience pour le moins inattendue.

Coup de théâtre

Sur la première action de sa carrière en playoffs, la foudre s’abat sur Rudy Gobert. Genoux à terre, grimaçant de douleur suite à un contact anodin avec Luc Richard Mbah a Moute, il se dit qu’il peut faire une croix sur la phase finale. Sa crainte, alors qu’il rejoint les vestiaires, se porte sur ses ligaments.

« J’ai senti un craquement dans mon genou donc ça m’a fait penser à la blessure de l’année dernière mais je pensais aussi que les ligaments avaient ramassé. Pour moi, c’était la même chose mais en pire au niveau douleur. »

Il lui faudra attendre le lendemain pour connaitre le diagnostic. Plus de peur que de mal, les Dieux du basket veillent sur le pivot du Jazz. Dans son malheur, Rudy Gobert a toutefois la chance d’être à Los Angeles, ville où Fabrice Gautier, ancien ostéopathe de l’équipe de France qui collabore également avec les Clippers, réside.

Ni une, ni deux, le contre-la-montre pour revenir sur le terrain débute.

« Dès le lendemain, j’ai été rassuré sur ce qui s’était passé. Et j’ai tout de suite bossé avec Fabrice (Gautier) ici à L.A. pour mettre toutes les chances de mon côté pour pouvoir revenir. Et j’ai eu la chance de pouvoir revenir pour le Game 4. »

Retour gagnant et rechute

Dominateur lors de son retour, il aide le Jazz à égaliser dans la série, avant d’aller chercher le Game 5 sur le parquet des Clippers. De retour à Salt Lake City pour le Game 6, toutes les conditions semblent alors réunies pour qu’Utah valide son billet pour les demi-finales de la conférence Est. Oui mais voilà, le Jazz passe au travers alors que la bande de Chris Paul, qui joue sa survie, leur marche dessus.

« On était frustré. Très frustré, » explique le français.

En plus de la défaite et de devoir retourner à Los Angeles pour le match 7, Rudy Gobert s’est tordu la cheville en fin de troisième quart temps. La poisse. Pas question pour autant de manquer son premier match couperet. Dans les vestiaires du Staples Center, il nous montre sa cheville, visiblement enflée.

« Un petit peu enflée quand même. Ça va un peu mieux même si je ne pouvais pas bouger super bien mais je pouvais jouer ou du moins essayer de jouer, et puis c’est un match 7. Si tu perds, c’est fini donc il fallait essayer. »

Épilogue heureux mais frustrant

Diminué, le Français doit aussi faire face à un autre obstacle. Les arbitres l’ont dans le collimateur et la sanction tombe rapidement. Cinq minutes de jeu, deux fautes, la « Stifle Tower » est clouée sur le banc. Rebelote en deuxième, troisième et quatrième quart temps. Rudy Gobert ne jouera finalement que 14 minutes et finit avec plus de fautes (6) que de rebonds…

« C’était compliqué parce que mon jeu est basé sur la physicalité, sur les rebonds, et quand tu n’es pas autorisé à faire certaines choses c’est frustrant, surtout qu’en face ils sont autorisés à faire les mêmes choses mais l’équipe a su réagir. »

Si le collectif d’Utah a fini par faire la différence, c’est donc la doublure et ami de Rudy qui lui a sauvé la mise. « Énorme », pour reprendre les propos de Boris Diaw, Derrick Favors a pris la place de Rudy Gobert avec la manière, terminant la rencontre avec un double double tout en étant décisif en défense pour contenir Chris Paul sur pick & roll.

En retrouvant leur rôle d’outsider pour le match 7, les coéquipiers de Rudy Gobert ont renoué avec le succès. Et pour le Français, c’est souvent dans cette position que le Jazz joue son meilleur basket.

« C’est vrai qu’on est meilleur quand on est dos au mur, on l’a prouvé plusieurs fois cette fois et dans cette série aussi. On est passé au travers lors du match 6, mais on savait ce qu’on avait à faire sur le match 7 pour terminer le boulot. »

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