« Mais où trouvent-ils cette énergie ? » Doug Collins compare Michael Jordan et Russell Westbrook

Aux commentaires du match Thunder – Bucks, Doug Collins était aux premières loges pour assister au 41e triple double de Russell Westbrook. Plus que les exploits chiffrés du meneur All-Star, ce qui l’impressionne, c’est son énergie inépuisable.

« Je pense que les gens ne réalisent pas la dureté mentale nécessaire pour y arriver » explique l’ancien coach des Pistons, des Bulls ou encore des Wizards dans The Oklahoman. « Le basket est plus rapide, et ça ouvre davantage le terrain. Le Thunder est l’une des équipes à l’ancienne qui joue un basket basé sur la force. Ils n’ont pas d’ailier-fort qui s’écarte, et je pense que c’est plus dur pour lui de faire des passes que des rebonds. »

Coach de Michael Jordan au début et à la fin de sa carrière, Collins est bien placé pour comparer cette hargne et cette compétitivité qui les caractérisent.

« Je sais qu’il y a des soirs, aussi énergique soit-il, il doit jouer, et peut-être qu’il a le sentiment que ce n’est pas obligatoire… Mais il trouve un moyen de le faire. C’est ce que je disais déjà de Michael quand je le coachais. J’observais des matches, et je me demandais où il trouvait une telle énergie. Il avait en tête l’idée d’être performant, et il y arrivait. »

Pour Collins, cette énergie en fait un joueur à part.

« C’est pour cette raison que Russell est si respecté en NBA, et de la part de beaucoup de joueurs. Jouer 82 matches est une forme de courage, et je comprends toutes ces histoires de repos. Mais Michael jouait encore 82 matches à 40 ans avec moi aux Wizards. Il était le seul de l’équipe. Les plus grands adorent jouer. »

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