Luke Walton : « Les autres nous voient comme une équipe soft »

Être bon dernier de sa conférence et surfer sur une série de huit défaites de rang est une chose. Manquer de dureté sur un terrain en est une autre. À ce sujet, Luke Walton ne mâche pas ses mots à propos de ses Lakers, encore défaits cette nuit face à une légende allemande.

« Nous n’avons toujours pas trouvé le moyen de rendre la vie dure aux autres équipes, a lâché le coach à l’issue de la rencontre. « Nos adversaires se disent que nous sommes une équipe soft, et qu’elles peuvent dérouler face à nous. On doit changer ça et le seul moyen est de le faire sur le terrain. Je pense que nous avançons dans cette direction, que nos joueurs veulent apprendre. Mais nous n’y sommes pas encore. »

Julius Randle, auteur de son troisième triple double la nuit dernière, pense que l’équipe est branchée sur courant alternatif du point de vue des attitudes.

« Ça m’énerve parce que nous ne sommes pas soft », s’agace-t-il avant de tempérer. « Mais nous ne sommes pas l’agresseur. Quand nous le sommes, cela nous donne une chance de gagner. Quand nous ne le sommes pas, l’équipe et les joueurs adverses prennent la confiance. »

Ce qualificatif « soft » collé aux Lakers ne date pas d’aujourd’hui. Il y a deux ans déjà, Byron Scott livrait un constat similaire.