Les Mavericks de Dallas ne remporteront sans doute aucun trophée cette saison. Hormis celui de la surenchère pour l’ensemble de l’œuvre de Mark Cuban ! L’homme selon qui Russell Westbrook n’est pas plus une superstar qu’un candidat au titre de MVP a lâché quelques bons mots à l’égard d’une franchise qu’il ne porte pas dans son cœur : les Lakers.
La franchise californienne, toujours bonne dernière de sa conférence, connait autant de difficultés sur les parquets qu’en coulisses. Une véritable guerre de tranchée pour le contrôle du club se joue dans la famille Buss. Cette situation n’inspire que du bon à Cuban.
« Pire, c’est chez les autres, mieux c’est pour moi », formule-t-il. « Cette affaire ne concerne pas la NBA. Nous avons survécu à l’enfer survenu dans l’autre franchise [une référence avec les Clippers et leur ancien propriétaire Donald Sterling]. Plus il y a de tourmente dans les 29 autres équipes, plus je suis heureux. »
À croire que l’adage « le malheur des uns… » est né pour Cuban. Le dirigeant n’est pas en reste. Il a aussi un commentaire à faire sur Rob Pelinka, le nouveau GM des Lakers, dont l’arrivée vient d’être officialisée.
« J’espère qu’ils vont échouer lamentablement. J’espère qu’ils échoueront horriblement. J’espère que Magic Johnson et Rob Pelinka deviendront la pire combinaison GM/président de toute l’histoire. Mais j’espère qu’ils auront une vie heureuse. »
L’anaphore de Cuban, terminée par une pointe d’ironie, est tout sauf une surprise. Déjà en 2014, il souhaitait que les Lakers restent « nuls éternellement ». Un vœu… exaucé jusqu’ici. Pourtant, aussi paradoxal soit-il, le patron des Mavs dit soutenir… Jeannie Buss.
« Elle est unique. Elle est intelligente, impartiale, ouverte d’esprit. Je n’ai que du positif à dire sur elle. »
Sans doute un bien maigre lot de consolation pour elle.