Après s’être coltiné DeMarcus Cousins à Sacramento pendant une saison et demie, Karl-Anthony Towns retrouvait cette nuit deux autres anciens joueurs de Kentucky, Willie Cauley-Stein et Skal Labissiere. Le premier était même son coéquipier dans la raquette des Wildcats il y a deux ans.
Clairement, le Rookie Of The Year en titre n’a fait qu’une bouchée des deux, compilant 29 pts à 13/19 aux tirs, 17 rbds et 3 cts en 38 minutes. Même Kosta Koufos venu en aide n’a rien pu faire face à un « KAT » d’une facilité déconcertante. Sur ses papiers d’identité, Towns n’a que 21 ans, mais dans le jeu, sa technique est d’une maturité incroyable. Comme il l’a prouvé cette nuit, il maîtrise le tir sur une jambe « à la Nowitzki », et comme l’Allemand, il peut sanctionner à 3-points.
En attaque, sa palette est extrêmement large, et par séquences, on a vraiment l’impression de revoir Rasheed Wallace. Son agressivité au rebond est aussi essentielle car elle donne le ton à la rencontre, et déteint sur ses coéquipiers.
Un vrai leader dont la complicité avec Andrew Wiggins tend à progresser, et voilà comment les Wolves se retrouvent à deux victoires de la 8e place, détenue encore par les Nuggets.
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