Dejounte Murray prend du galon à San Antonio

Annoncé comme un potentiel steal de la dernière draft après sa sélection en 29e position par les Spurs, Dejounte Murray a d'abord rongé son frein en D-League et sur quelques fins de matchs avant d'obtenir sa chance à la faveur d'une blessure au pied de Tony Parker. Le Français sur la touche, Gregg Popovich a propulsé son rookie dans le cinq majeur, avec en point d'orgue un rendez-vous à Cleveland avec les champions en titre. Sans pression.

“Je regarde le calendrier pour voir qui on joue, mais dès que je suis sur le terrain je ne peux pas me stresser en me disant : ‘C'est LeBron et Kyrie',” confie-t-il au San Antonio Express News. “Je dois être prêt à jouer. C'est un des meilleurs meneurs du monde, mais je n'ai peur de personne, je m'en fiche de qui est en face. Si je vois une ouverture je lui rentre dedans.”

Avec 14 points et 6 passes en 22 minutes face à Kyrie Irving, Dejounte Murray a répondu présent, concluant au passage trois rencontres en double-figure, une première pour un rookie à San Antonio depuis Kawhi Leonard.

“Il ne se démonte pas” apprécie son coach. “Il rentre sur le terrain et joue. Je suis très heureux qu'il montre ce type de caractère et de maitrise de soi.”

Danny Green : “Sky is the limit”

Habituellement avare de compliments envers les plus jeunes, Pop fait exception avec son jeune talent qui fonctionne à la confiance. Il adore que son coach relativise en lui disant de prendre du plaisir car ce n'est que du basket.

“Il me le répète à tous les matchs. C'est tout ce dont j'ai besoin. Si mon entraineur croit en moi, ma confiance est bien plus élevée” explique le jeune joueur. “Quand ton coach a confiance en toi, qu'il te dit que ce n'est que du sport et de simplement jouer, on connait la suite.”

La suite pour l'ancien de Washington ? Garder le poste de meneur titulaire en attendant le retour de TP. Pour le reste…

“Son potentiel est sans limites” assure Danny Green. “Il commence à diriger l'équipe, à être confiant et à mettre les gars dans de bonnes positions. Et quand il fait ça, personne ne peut dire où il va s'arrêter.”