Non content d'avoir remonté un déficit de 24 points pour s'imposer chez le leader, Golden State, Memphis a récidivé la nuit dernière avec un comeback de 16 points face au troisième de sa conférence, preuve que la franchise “peut rivaliser avec n'importe qui” comme le souligne Zach Randolph, et surtout qu'elle a du caractère.
“On ne s'effondre jamais, c'est une certitude” se félicite David Fizdale dans les colonnes d'ESPN. “On se bat jusqu'au bout.”
Le fameux “Grit and Grind”, marque de fabrique de la franchise du Tenessee depuis de nombreuses saisons. Un état d'esprit qui donne une confiance sans limites aux Grizzlies.
“Honnêtement, si on regarde le tableau d'affichage et qu'il y a un ou deux points d'écart en fin de match, on a le sentiment qu'on va gagner quoi qu'il arrive” affirme Mike Conley. “On n'imagine pas une autre issue. Ça vient de l'expérience acquise.”
Retenir le côté positif
Mais si la franchise s'offre des grandes “remontada”, c'est aussi qu'elle se laisse distancer. Dépositaire de la culture défensive qui anime son équipe, David Fizdale a forcément moyennement goûté la prestation de ses joueurs en première mi-temps cette nuit, qui ont laissé Houston inscrire 64 points à 58% aux tirs.
“L'entraîneur n'était pas content” avoue ainsi Tony Allen, auteur de son meilleur match offensif de la saison avec 22 points à 9/10 aux tirs. “Il nous a pris à partie à la pause. Il nous a dit ‘On ne va pas se mentir, on ne joue pas dur, on ne s'accroche pas en défense'. Les gars ont eu à coeur de se rattraper en deuxième mi-temps.”
Et si l'entraîneur apprécie la capacité des ses hommes à réagir, l'objectif est maintenant d'éviter d'avoir à le faire tous les soirs.
“Je vais retenir le fait qu'on soit revenu, et j'aime les ingrédients qui font notre caractère. Mais on doit trouver un moyen de jouer avec davantage de régularité.”