Pour son coach, Rudy Gobert a pris conscience qu’il était un pivot unique

« Je pense l’être en ce moment ». C’est ce qu’avait répondu Rudy Gobert à un reporter qui lui demandait s’il avait le sentiment d’être le meilleur pivot de la ligue.

Une déclaration qui a fait couler beaucoup d’encre, et le pivot du Jazz a tenu à tempérer ses propos.

« C’est vrai que ça me met de la pression mais je ne suis pas simplement focalisé là-dessus » répond-t-il au Deseret News. « C’est simplement quelque chose que j’ai dit et je ne peux pas revenir en arrière. De la manière avec laquelle je l’ai dit, on pouvait penser que je disais que j’étais le meilleur. Mais ce n’est pas vraiment ça. C’est juste une question de m’améliorer et de gagner. J’ai le sentiment que je peux faire mieux, et que j’ai encore une grande marge de progression. »

Pour son coach, cette confiance en soi est un point fort, tout comme ce refus de la défaite.

« Rudy veut vraiment gagner, et c’est vraiment le plus important » insiste Quin Snyder. « Quand vous avez un joueur aussi déterminé et ambitieux, et que vous ajoutez cette envie de gagner, c’est une combinaison unique et c’est une chance de le coacher. »

Pour leur troisième saison ensemble, Quin Snyder souhaite que Rudy Gobert se concentre sur le terrain.

« Ce que j’ai essaie de lui dire, c’est de ne pas se préoccuper de ce qui se passe en dehors du terrain, et d’essayer de rester concentré sur ce qu’il fait et sa progression. S’il a tant progressé, c’est parce qu’il est capable de rester concentré. Il a de l’enthousiasme sur un terrain, et j’aime ça. Je souhaite qu’il garde les pieds sur terre, et la réalité, c’est qu’il progresse de match en match. Je ne veux pas qu’il s’arrête. J’aime cette ambition personnelle et pour l’équipe. »

Surtout, le coach du Jazz souhaite que le Français garde en tête qu’il est unique en son genre.

« Je ne veux pas le comparer à d’autres joueurs » conclut-il. « Je souhaite qu’il continue de comprendre qu’il est unique. Il n’est pas DeAndre Jordan. Il n’est pas Hassan Whiteside. Il n’est pas Hakeem Olajuwon. Il est lui-même. Plus il sera concentré là-dessus, plus il tracera son propre chemin, et je pense que c’est ce qu’il commence à comprendre et il y croit vraiment. »

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