Dimanche soir, Tim Duncan pourra observer son maillot floqué du numéro 21 monter au plafond de l’AT&T Center. Un moment toujours magique dans la carrière d’un joueur et d’une franchise.
La tradition veut que le joueur prononce un discours, mais Tim Duncan n’a jamais été le joueur le plus loquace de la ligue. Forcément, l’imaginer faire un grand discours semble utopique.
« Je pense qu’il veut en finir car il savait depuis longtemps que cela allait arriver », estime Gregg Popovich à The Undefeated. « Le plus tôt, le mieux, le plus vite possible. Il ne dira probablement pas grand chose. Il aurait probablement aimé qu’on ne fasse pas une cérémonie. »
Une cérémonie sans Tim Duncan aurait été dans le plus pur style feutré et discret du MVP 2002 et 2003. Mais même la légende des Spurs doit se plier au protocole.
« Il doit cela aux fans qui sont venus pour l’applaudir pour ce qu’il a fait. Il le comprend. »
Même Tony Parker évoque cette soirée comme une punition pour son ancien coéquipier.
« Il savait que ce jour allait arriver. C’est incroyable qu’il ait joué 19 ans, surtout avec ses genoux. C’est un grand honneur, et il le mérite. Il est le meilleur ailier-fort de l’histoire. Je suis impatient, ce sera une grande soirée. »