Sans Joel Embiid ni Sergio Rodriguez, les Sixers ont tout de même gagné face aux Pistons. C’est déjà remarquable, mais en plus, ils y ont mis la manière avec une fessée 97-79.
Le principal élément de cette victoire fut le jeu de passes des Sixers. Une soirée où tout a fonctionné : passe, mouvement, dribble, pick-and-roll etc. Une réussite insolente avec 56 % aux tirs et 24 passes décisives.
« Tout le monde a contribué au succès et ce fut un vrai effort collectif », se réjouit Brett Brown pour Philly. « On est fier de notre jeu collectif, du mouvement de notre attaque. »
Une véritable volonté de la part du coach, biberonné à l’école Spurs, et aussi bien décidé à ne pas s’appuyer seulement sur son bijou Embiid à l’intérieur puisque le pivot ne peut pas (encore) jouer tous les matches.
« Quand on réalise que nous avons Joel et Jahlil Okafor, on ne peut pas seulement leur donner la balle et les regarder. Il faut bouger » rappelle-t-il. « En première mi-temps, on a fait 19 passes, c’est monstrueux comme chiffre. De manière générale, notre mouvement a été bon sur les derniers matches. »
Cette saison, avec 355 passes par match, les Sixers sont l’équipe qui fait le plus bouger la balle loin devant le second Boston et ses 333 passes. Avec 22.7 passes décisives par rencontre, ils sont 10e de la ligue. Pour remonter la pente, leur salut passera d’abord par le collectif, et cette nuit, ils ont abandonné la dernière place du classement aux Mavs…
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