Brett Brown adore l’énergie positive de Joel Embiid

Depuis le début de la saison, Joel Embiid (18.2 points et 7.8 rebonds en 23 minutes de jeu) affiche son talent aux yeux de la ligue. Mais Brett Brown apprécie particulièrement la connexion entre le pivot camerounais et le public de Philadelphie, qui a encore chanté « Trust The Process » hier, lorsque le rookie était aux lancers francs.

« J’ai aimé », confesse ainsi le coach. « Vraiment. Vous savez, je pense que nous avions besoin de ça dans la ville et je ne désapprouve pas. Nous voulons nous amuser ».

Talentueux mais aussi chambreur – Richard Jefferson a ainsi mal pris une de ses remarques – Joel Embiid fait la joie de fans qui n’avaient rien à se mettre sous la dent depuis trois ans.

« C’est très bien. J’en suis au même point que vous, et je dis ça de façon positive, on devient insensible aux regards des autres. On devient insensible à force de prendre des coups, et je dis ça de façon personnelle, et on se renforce. Notre armure devient plus épaisse. Les fans qui sont là, qui sont avec nous, je les comprends très bien. Nous n’allons pas dévier. Quand le public lance « The Process » et que Joel dit lui-même « Trust The Process », je me dis que c’est bien pour le public et Joel. De toute façon, nous ne voulons pas nous prendre trop au sérieux ».

Devise de l’ancien GM du club, Sam Hinkie, le slogan « Trust The Process » personnalise le plan à (très) long terme envisagé par le club. Néanmoins, même les fans les plus patients ont besoin de voir les progrès de leur équipe. Et les 22 points, 9 rebonds, 4 passes et 3 contres de Joel Embiid face aux Cavaliers en sont le développement…

« Combien de temps, ces dernières années, avez-vous vu quelqu’un contrer quelqu’un comme LeBron James ? Un gars de 2m18 et 125 kgs qui écrase le ballon sur la planche et qui regarde le public, qui demande à Philadelphie de se lever et que Philadelphie répond ? » explicite Brett Brown. « Il va enfoncer le clou et dunker. Il va montrer ses muscles, aller sur la ligne et Philadelphie va se lever. Il y a une confiance qui s’appuie sur le talent. Il y a de la dureté, réclamée par la ville, il s’agit de Philadelphie, et je pense que la ville va toujours plus le chouchouter. Pour moi, c’est toujours un gars qui a la vingtaine, avec un corps étrange… Mais son mojo, son côté fanfaron, son attitude, j’adore. J’adore vraiment. C’est ce dont notre programme a besoin ».