Depuis sa première saison sur le banc des Spurs, en 1996-1997, Gregg Popovich avait toujours affronté les Lakers avec Kobe Bryant. L’année suivante, Tim Duncan était arrivé à San Antonio et le premier affrontement entre les deux légendes, le 5 décembre 1997, allait poser les fondations d’une rivalité devenue historique.
Cette rencontre Lakers-Spurs version 2016-2017 était donc la première d’une nouvelle ère, après presque 20 ans de domination des deux quintuple champions. Et Gregg Popovich l’a bien senti.
« Pour être honnête, je me sens plus vieux », expliquait le coach des Spurs, avant la partie, à ESPN. « On regarde autour de nous, et on se demande ce qu’il se passe. Mais les jeunes sont cools, heureux d’être là et ils sont prêts à apprendre. On cesse de pleurer sur son amour de 20 ans. »
Luke Walton, lui aussi, a essentiellement connu et évolué dans une NBA avec Kobe Bryant, son ancien coéquipier, et Tim Duncan, son ancien adversaire en playoffs notamment. Affronter les Spurs sans « Dream Tim », c’est logiquement une sensation assez particulière.
« Cela fait bizarre », estime-t-il. « En tant que fan de basket, c’est triste. Une personnalité de ce niveau, à la fois sportif et humain, nous manque. »