Les Spurs avaient perdu la première manche à domicile à cause, notamment, d’un triple double de James Harden. Pour la revanche, le « meneur » des Rockets a encore réalisé un triple double, mais ce sont les Spurs qui s’imposent à Houston.
Les champions 2014 ont produit un match sérieux, plein de maîtrise face à une équipe qui n’a pas voulu proposer un autre basket que celui qui lui a permis de revenir dans la partie : shooter à outrance à 3-pts. Grâce notamment aux 16 points de Tony Parker, les Spurs s’imposent 106-100 et restent invaincus à l’extérieur.
Kawhi Leonard trouve les failles
La première manche avait été d’un très bon niveau, la seconde a été plus brouillonne. Les Rockets manquent d’adresse, de précision dans les transmissions, d’impact près du cercle. Les Spurs, eux, sont précis sans être géniaux. Kawhi Leonard, 10 points dans le premier quart-temps, cible les ouvertures et s’infiltre dans la défense pour terminer près du cercle (22-26).
Plus globalement, San Antonio appuie là où cela fait mal : dans la raquette. Les Rockets n’ont plus ce grand défenseur, protecteur du cercle. Les pénétrations se multiplient, les paniers aussi (40-49).
Les Rockets toussent
En seconde période, les problèmes d’adresse des Rockets se confirment. Quand l’équipe tousse, elle perd son basket et se retrouve à 15 points de retard. Après un temps mort, l’adresse revient et la formation de Mike D’Antoni retrouve des couleurs. Avec 5 shoots primés, ils reviennent à seulement 5 points mais cet effort est rapidement effacé (70-82).
Le constat est simple : quand on marque, tout devient plus simple. Néanmoins, en défense, les Rockets n’ont jamais fermé complètement les portes pour empêcher les Spurs de marquer et ainsi les repousser malgré les tirs primés.
Mourir avec ses idées
De nouveau dans la partie, les Rockets vont vouloir passer devant en jouant au marteau-piqueur : shooter, shooter encore, shooter toujours. Certes, Eric Gordon est en grande forme mais ce manque de variété transforme ce basket en caricature. Harden et compagnie ne regardent plus que le cercle et la ligne à 3-pts, en oubliant des espaces exploitables. Kawhi Leonard, lui, ne l’oublie jamais et trouve en permanence le bon moment pour marquer, toujours en jouant simple, sobre.
Avec 47 tentatives à 3-pts, les Rockets établissent un nouveau record de franchise. Mais ils n’ont pas saisi que c’est cette même overdose de shoot qui les fait tomber en première mi-temps. Certes, ils sont revenus avec cette arme, mais c’est à double tranchant puisqu’en se concentrant uniquement sur ce secteur, ils ont fini par limiter leurs options, et donc le travail de la défense des Spurs. Un ajustement aurait été salvateur, en plus d’être une preuve d’intelligence.
Les Spurs, plus sérieux, s’imposent donc 106-100 malgré un James Harden qui compile 25 points, 13 passes et 11 rebonds.
https://www.dailymotion.com/video/x51t0xe
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.