Pour la septième fois en huit matches, DeMar DeRozan franchit la barre des 30 points, et il a confirmé sa moyenne de 34 points de moyenne, en plantant… 34 points aux Hornets. Dans un duel exceptionnel avec Kemba Walker (40 pts), il a finalement le dernier mot dans le money time. Toujours avec cette capacité de scorer à mi-distance. Un joueur à l’ancienne, terriblement efficace.
« Je l’observe depuis très longtemps, mais c’est franchement dingue ce qu’il réalise en ce moment. Je suis témoin d’un truc historique » s’enflamme son coéquipier Norm Powell.
Sans être forcément « historique », DeMar DeRozan réalise effectivement de très grandes choses, et cette nuit, il a pris le match en main dans les cinq dernières minutes. Il va ainsi scorer 10 points, mais aussi prendre un rebond, voler un ballon et réussir une passe pour arracher la victoire. C’est le boulot d’un franchise player, et il en est un.
Un arrière-shooteur qui ne shoote pas à 3-points
« Seule la victoire m’intéresse » répète-t-il au Toronto Star. « Tant que je suis sur le terrain, je donne tout pour qu’on gagne. C’est simplement ma mentalité. Il faut comprendre que vos coéquipiers et vos coaches vous regardent, et que vous avez bossé pour vous retrouver dans cette position. »
Le plus impressionnant avec DeMar DeRozan, c’est cette capacité à marquer après un dribble. Il maîtrise le stepack et le pullup jumper, et ça lui permet de scorer même lorsque le défenseur le colle. Le tout avec efficacité, et sans shooter à 3-points. Un « shooting guard » unique en son genre dans la NBA actuelle.
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