Forever Young

Les Lakers n’avaient plus remporté trois matchs consécutifs à domicile depuis avril 2013. Une éternité à laquelle les jeunes Angelenos ont mis fin la nuit dernière en dominant Phoenix. Mais l’homme du match ne se nomme ni Jordan Clarkson, ni D’Angelo Russell, ni Julius Randle, mais bien Nick Young. Le revenant, que personne ne voyait rester dans l’effectif de Luke Walton cette année, a compilé 22 points et 7 rebonds pour 25 d’évaluation, et les félicitations du jury.

« Nick a été super, » répétait l’entraîneur à l’envi après la rencontre. « J’ai dû sortir Brandon Ingram, qui avait un peu de mal sur Devin Booker quand il a eu son coup de chaud. J’ai donc mis Nick sur lui pour essayer de le refroidir un peu. Jordan Clarkson été dégoûté que je ne le choisisse pas pour cette mission, il m’a dit qu’il le voulait mais il a eu une chance plus tard et il a bien défendu aussi. »

La confiance de retour

Ni Swaggy P, ni « JC » n’ont pu empêcher l’arrière des Suns de finir la rencontre avec 39 points, mais le premier nommé a été précieux par son agressivité et sa capacité à aller jouer des coudes dans la raquette.

« Nick a été important pour nous : 8/14 aux tirs, 7 rebonds, c’est énorme. Quand on joue petit, on a besoin d’arrières capables d’aller jouer avec les grands et de prendre des rebonds. »

Très juste dans ses décisions mais aussi beaucoup moins fou-fou, Nick Young cachait difficilement, dans les vestiaires, son plaisir de connaître à nouveau une nuit faste à L.A.

« Je suis content que les coachs et mes coéquipiers croient en moi » explique-t-il. « J’ai eu la chance d’aller sur le terrain et de jouer, c’était top. On a beaucoup joué petit, j’ai dû jouer pas mal au poste 4, mais qu’importe la raison pour laquelle je suis sur le terrain, je suis là pour ça. »

Avec 14 points de moyenne après sept rencontres, voici un autre pari réussi par Luke Walton.