Blake Griffin et les Clippers mettent le Jazz en sourdine

Comme souvent lors des matchs de milieu d’après-midi, ce duel entre les Clippers et le Jazz ne fut pas un sommet d’intensité. Néanmoins, bien lancés par Blake Griffin (18 points, 10 rebonds) et un banc mené par Austin Rivers (19 points), les hommes de Doc Rivers ont gardé le contrôle sur leurs terres (88-75) en faisant l’écart en deuxième mi-temps.

Toujours privés de Gordon Hawyard, Rudy Gobert et ses coéquipiers font d’abord face à un Blake Griffin qui semble bien avoir mis sa dernière saison de côté. Enfonçant Boris Diaw sous le cercle, rentrant ses tirs à mi-distance, l’ailier fort californien propulse son équipe et s’apprête rapidement à dépasser Corey Maggette pour devenir le 4e meilleur marqueur de l’histoire des Clippers. Rudy Gobert prend rapidement deux fautes mais George Hill et Joe Johnson tiennent le choc.

Un duo français très discret pour Utah

Appliqués face à des Clippers trop souvent brouillons, les joueurs de Quin Snyder passent même le 1er quart devant (22-19).

C’est toutefois le banc des locaux qui va leur poser de nouveaux problèmes. Mo Speights attire les passages en force alors qu’Austin Rivers a très envie d’attaquer le cercle. Le fils du coach égalise et refait même passer son équipe devant.

Avec le momentum et un DeAndre Jordan qui montre ses muscles dans la raquette, les Clippers finissent la mi-temps sur un 15-4 et pointent devant (42-35) à la pause. Le Jazz est dans un désert offensif et ça ne s’arrange pas au retour des vestiaires. DeAndre Jordan se tord le pouce mais Austin Rivers reste agressif, alors que Jamal Crawford multiplie les tirs compliqués. Utah est incapable de faire un run offensif et attaque le dernier round bien derrière (69-56).

Repoussés dans les cordes et toujours en sévère manque d’inspiration en attaque, les visiteurs hissent rapidement le drapeau blanc, le score enflant avant que les deux coachs n’envoient leur banc plier la partie. Avec 8 points, 9 rebonds, 3 passes et 2 contres, Rudy Gobert a tenté de jouer son rôle d’intimidateur, tandis que Boris Diaw (0 points, 4 pertes de balle) passait totalement au travers.