Avery Bradley (31 pts, 11 rbds, 4 pds et 8/11 à 3-points) aurait fait un très beau MVP, mais Damian Lillard le devance grâce à ses deux tirs « clutch ». C’est lui qui égalise pour arracher la prolongation face à Denver puis c’est encore lui qui donne la victoire aux siens sur un drive à l’ultime seconde.
Sur cette dernière action, il avait le temps de demander un temps-mort, mais il a préféré la jouer tout seul…
« Si on avait demandé un temps-mort, ils auraient pu s’adapter, mettre un cinq plus défensif avec plus d’extérieurs » explique-t-il.
Au-delà de ces deux actions d’éclat, on retiendra aussi qu’il s’est une fois de plus comporté en patron. Son volume de jeu enfle au fil des saisons, et son sang froid déteint sur ses coéquipiers. Il ne panique jamais !
En attaque, c’est la variété de ses moves qui fait la différence. Lorsqu’il arrive dans le camp adverse, on ne sait jamais s’il va shooter en première intention, ou pénétrer. Ses changements de rythme font très mal, et sa finition fait le reste. Il termine avec 37 points (15/27 au tir), 7 passes, 5 rebonds et 3 interceptions.