Et si la NBA passait à 32 équipes…

La rumeur circule depuis quelques jours déjà : la NBA envisagerait un appel à candidature aux villes pour la création d’une ou deux nouvelles franchises.

L’hypothèse Seattle, un serpent de mer depuis 2008 et le départ vers Oklahoma City, revient naturellement. La ville n’ayant jamais digéré le départ de ses Sonics.

Seattle et Las Vegas à l’Ouest, Minnesota à l’Est ?

Ville de basket et franchise championne en 1979, Seattle est le candidat prioritaire si de nouvelles franchises venaient à sortir de terre.

« Seattle est un bien meilleur marché que 10 villes NBA », explique un dirigeant de la ligue sur NBA.com.

Seulement, une ligue à 31 équipes présenterait un déséquilibre entre les deux conférences et un casse-tête pour le calendrier. Une seconde franchise doit donc accompagner le retour des Sonics. Avec une équipe NHL en devenir (en 2017), et l’organisation du All-Star Game 2007, Las Vegas affiche un dossier intéressant.

Deux nouvelles équipes à l’Ouest « pousseraient » forcément une équipe existante vers la conférence Est. Pour une question pratique, le choix géographique s’imposerait : ce serait donc Minnesota ou Memphis qui rejoindrait la conférence Est. Des conférences de 16 équipes qui pourraient être découpées en quatre divisions de 4, ou en deux divisions de 8…

Aucun intérêt financier

Le vrai souci qui entoure le retour des Sonics réside dans les intérêts de la ligue et des dirigeants. Les propriétaires préfèrent un déménagement qu’une création de franchise. La raison est simple : financièrement, la ligue n’a jamais été aussi puissante. Partager le gâteau en 31 ou 32 est bien moins juteux qu’à 30 franchises. Actuellement, la ligue n’a pas besoin des Sonics pour gagner encore plus d’argent.

L’argument d’une nouvelle salle et/ou d’une ville plus dynamique, souvent utilisé pour justifier un déménagement, n’est plus d’actualité. Les Kings ont une toute nouvelle salle et les Bucks commencent la construction de leur écrin, qui sera inauguré en 2018-2019. Sans oublier les Warriors, mais qui eux sont écartés de ce genre de discussion.

En résumé : pour les dirigeants, il faut un déménagement. Pour les Sonics, la seule solution est une création. Le premier accroc se trouve dans ce désaccord. Le second demeure l’obligation d’une salle homologuée pour accueillir des matches NBA que la ville de Seattle n’est pas encore déterminée à offrir.

Le retour des Sonics n’est donc pas encore une réalité. Plusieurs années semblent séparer le rêve du retour des Sonics à la réalité d’un match de saison régulière à Seattle. Néanmoins, les bruits de couloirs sur une expansion de la ligue n’ont jamais été aussi précis.

(Visuel de Raiders to Las Vegas)