Sa dernière apparition datait du 14 novembre 2014 avec les Wolves, contre la Nouvelle Orléans. Et puis ensuite, il avait été échangé dans un bon vieux deal en triangle chez les Sixers. Où il ne jouera jamais, blessé à la hanche, puis rapidement coupé.
On était donc plus ou moins au courant. Mais Ronny Turiaf a officialisé hier sa retraite sportive avec une vidéo plutôt sympa réalisée en collaboration avec son copain depuis les années INSEP, Boris Diaw.
Arrivé sur le tard au basket, Turiaf faisait partie de la génération Zadar, la fameuse équipe junior sacrée championne d’Europe en 2000. C’est même là qu’il s’est fait un nom, notamment pour son dunk de la victoire dans la deuxième prolongation en finale (plus un panneau cassé en phase de poule !). Passé ensuite par Gonzaga et le circuit NCAA, Turiaf s’est construit une belle réputation, en intérieur energizer, électrique jusqu’au bout de l’afro !
Finaliste NBA avec Kobe, champion avec LeBron !
Drafté au deuxième tour (37e choix) par les Lakers en juin 2005, l’intérieur martiniquais a surtout eu un autre souci à gérer, et pas des moindres : une opération à coeur ouvert ! L’opération aura lieu le 26 juillet 2005, pendant six heures. Prévue initialement entre six et douze mois, l’indisponibilité aura finalement duré cinq mois. Relancé en CBA (avant la D-League donc !), Turiaf reviendra finalement en janvier chez les Lakers, six mois après son opération.
Devenu un chouchou du public du Staples, Turiaf deviendra également un proche de Kobe Bryant, avec qui il aura de bons moments sur les planches à LA. Mais s’il y aura bien une finale en 2008, perdue contre les Celtics de Kevin Garnett, ce sera du côté du Heat que Turiaf touchera au Graal avec le titre NBA en 2012 aux côtés de LeBron et du Big Three. Membre de l’aventure olympique de Londres l’été suivant, Turiaf n’aura par contre pas réussi à glaner de médaille en senior…
Rattrapé par son corps sur ses dernières années à Minnesota (33 matchs en deux ans), Ronny Turiaf a pris la décision de raccrocher. On se souviendra de sa fougue monumentale lors de ses plus belles heures, de Gonzaga aux Bleus en passant par les Lakers, les Warriors et les Knicks.
Dix ans d’une belle carrière, dont Ronny Turiaf peut être fier. Raison pour laquelle la page est plus facile à tourner…