Draymond Green, l’autre mentor de Julius Randle

Souvent comparé à Zach Randolph, Julius Randle va devoir franchir un cap cette saison s’il veut s’imposer comme l’un des meilleurs intérieurs de la nouvelle génération. La jeune vedette des Lakers en a le potentiel puisqu’il est aussi costaud qu’un ailier-fort à l’ancienne, mais il a la technique d’un joueur extérieur pour partir de loin et finir en pénétration.

Pour Draymond Green, qui suit de près son début de carrière au point d’avoir fait faire une compilation des matches de Randle à Kentucky, son potentiel est énorme, et il valide les comparaisons avec… lui-même.

« Je pense qu’il peut [progersser avec Luke Walton], et je pense qu’il peut être meilleur que moi » lâche l’ailier-fort des Warriors, qui considère que Randle a un talent vraiment unique. « Avec ce que lui a donné Dieu à la naissance, il a le potentiel pour être meilleur que moi. Personnellement, je vais continuer à progresser, et je ne vais pas arrêter de bosser. Mais lui, il a quel âge ? 21 ans ? Ça lui donne beaucoup de temps pour continuer de grandir. »

« Jouer avec son coeur ne s’apprend pas »

Ce qui séduit Green, c’est l’esprit de compétition de Randle. Il a la rage, et Green aime ça.

« Jouer avec son coeur ne s’apprend pas. Quand vous avez un tel coeur et cette rage en vous, ça va marcher. Je pense qu’il peut être vraiment, mais vraiment bon. »

Que pense Randle de tous ces compliments ?

« C’est super, et je prends tous les conseils et j’essaie d’apprendre le maximum des autres. Mais tout ce que je peux faire, c’est me focaliser sur moi-même » prévient-il dans l’Orange County Register. « Je ne peux pas m’attarder sur les comparaisons et ce genre de chose. Je dois me concentrer sur moi, mon équipe et essayer de m’améliorer chaque jour pour essayer de gagner. »

« Voir quelqu’un comme moi, c’est super »

Même s’il dit se concentrer sur lui-même, Randle n’en oublie pas le trash talking, et depuis l’année dernière, il aime chambrer Green, allant même jusqu’à dire que la star des Warriors ne pouvait pas défendre sur lui…

« J’aime voir un compétiteur comme ça » répond Green. « Ça se perd aujourd’hui, alors que c’est comme ça que j’ai grandi. Voir quelqu’un comme moi, c’est super à voir. »

Ce que confirme Randle qui répète qu’il n’a peur de personne.

« Peu importe qui est en face à moi. Qu’ils soient plus grands, plus petits, plus gros… Ça importe peu. J’ai toujours l’impression d’avoir l’avantage, et mon courage est plus grand que n’importe quel adversaire. Lorsqu’on est entre les lignes d’un terrain, c’est le moment de s’affronter. »