Dans un article sur le manque de diversité parmi les dirigeants en NBA, The Undefeated a interrogé Tony Parker. Propriétaire et président de l’ASVEL, le meneur des Spurs ne se sent pas de poursuivre une carrière de coach une fois l’âge de la retraite arrivé. Par contre, il se voit bien en tant que GM d’une équipe…
« Le mieux, c’était durant le lockout [en 2011], quand j’étais dans les bureaux [de l’ASVEL] tous les jours et que je pouvais suivre les opérations quotidiennes », explique ainsi TP. « Je regardais tout. Comment gérer l’équipe, le marketing, la vente des billets, les sponsors. C’était un super apprentissage pour moi. Ça m’a préparé pour devenir un dirigeant en NBA ».
S’il joue 20 ans à San Antonio, comme il en rêve, Tony Parker aura sans doute une place au chaud dans l’organigramme des Spurs. Même si ses avis pour le recrutement à l’ASVEL n’ont pas été toujours judicieux (Curtis Borchardt, Angel Daniel Vassallo, Andrija Zizic, Pierre Jackson…) et que l’équipe a revu ses ambitions à la baisse ces derniers temps, le meneur semble apprendre de ses erreurs et, cette saison, son club s’est qualifié pour les finales du championnat de France.
Et ce n’est pas le fait qu’il n’y ait que 4 dirigeants noirs à la tête des 30 franchises NBA (Doc Rivers/LA Clippers, Dell Demps/New Orleans, Steve Mills/New York et Masai Ujiri/Raptors) qui va l’arrêter.
« Tout est possible », affirme Tony Parker. « Je suis toujours positif ».