Steven Adams, "migraine" de star • Basket USA

steven-adams Pendant l’échauffement, Enes Kanter cherche son copain, Steven Adams, sur le parquet. Une montagne de 2m11 et plus de 100 kilos, avec une queue de cheval, ça ne se rate pas en général !

La nausée du néo-z

Et pourtant, à quelques minutes de l’entre deux, le géant néo-zélandais est introuvable, ou plutôt bien caché en fait. La tête au-dessus des toilettes. Il a la nausée. Pas celle de Jean-Paul Sartre dans les mains, celle migraineuse qui lui pourrit la vie quelque fois. Et ce depuis qu’il a 14 ans.

« Il a parfois des migraines, » confirme son coéquipier Nick Collison. « Et elles sont vilaines. »

D’abord alerté par une vision troublée, Steven Adams a néanmoins tenu sa place dans le cinq de départ du Thunder. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les 18 203 spectateurs présents à la ‘Peake n’y ont vu que du feu.

Steven Adams a encore évolué à un niveau que peu de spécialistes lui auraient prêté il y a quelques années, voire quelques mois. Avec 15 points et 11 rebonds, il a signé un troisième double double d’affilée… et un septième match de rang à plus de 10 rebonds. Sur la série désormais terminée face à San Antonio, il a tourné à 11 points, 12 rebonds et 1 contre.

Nick Collison : « Il sait qu’il a le niveau »

« Il ne s’est plus posé de questions dans cette série, » ajoute Nick Collison dans l’Oklahoman. « Il ne s’est pas demandé s’il avait le niveau ou pas. Il sait qu’il l’a. »

Avec sa capacité à très bien bouger à sa taille, et évidemment ses qualités de défense, Steven Adams a confirmé ses acquis. Mais plus intéressant encore, il a pris confiance en attaque. Suffisamment en tout cas pour dominer Tim Duncan… et bien limité LaMarcus Aldridge également !

Le tout sans jamais perdre son humour. Quand un des autres héros de la soirée, Andre Roberson, compare en rigolant « le Migraine Game » d’Adams au « Flu Game » de Michael Jordan, le pivot du Thunder préfère en remettre une couche.