Indiana : Larry Bird prêt à laisser partir son coach…

Après six ans à la tête des Pacers, Frank Vogel est sur la sellette alors qu’on le pensait au moins confirmé dans ses fonctions jusqu’à la saison prochaine. Après l’élimination d’Indiana par les Raptors, le président de la franchise, Larry Bird, a concédé que l’avenir de l’entraîneur était incertain. Si le dirigeant estime toujours énormément Frank Vogel, il souhaite aussi que son équipe présente un visage plus offensif.

« Ce n’est pas un secret : je veux que nous marquions plus de points. » a t-il déclaré à IndyStar. « Je ne sais pas ce qui va se produire. Je pensais que nous allions gagner la nuit dernière (lors du Game 7). Si vous m’aviez dit que nous marquerions 84 points… On ne peut pas aller très loin en playoffs si l’on ne score pas. Quand je le dis au gens, ce n’est pas parce que je pense tout savoir, c’est parce que je l’ai expérimenté en tant que joueur. »

Quand Frank Vogel a pris la succession de Jim O’Brien en 2011, il a accentué l’identité défensive de la franchise. Avec lui, Indiana n’a jamais fait pire que onzième en termes de points concédés sur 100 possessions et c’était l’année de son arrivée. Par la suite, les Pacers ont régulièrement fréquenté le podium et même la première position à deux reprises. En revanche, en attaque, Indiana plafonne toujours autour de la 25e position.

« Je ne veux pas laisser Frank mariner, il y a d’autres boulots qu’il pourrait obtenir »

En tant que président, Larry Bird se dit prêt à assumer sa part de responsabilité pour la construction de son équipe, limitée en termes de joueurs d’attaque mais si son coach revient, il faudra trouver une réponse collective à cette lacune.

« Nous devons scorer plus. Si Frank revient, que pouvons-nous faire pour améliorer l’attaque ? C’est notre responsabilité à tous. »

Néanmoins, Larry Bird souhaite en discuter rapidement avec le propriétaire de l’équipe et ses adjoints, et pour cause, de nombreuses équipes cherchent actuellement un entraîneur et par respect pour Frank Vogel, le président des Pacers aimerait qu’il puisse se positionner rapidement. Une déclaration qui sera à tort ou à raison interprétée comme un signe implicite de départ du stratège.

« Je ne veux pas laisser Frank mariner, il y a d’autres boulots actuellement qu’il pourrait obtenir. » a t-il ainsi déclaré. « Frank est un bon gars. Il sera dans une bonne situation quoi qu’il arrive. S’il est de retour, il sera bien ici. S’il ne revient pas, c’est comme ça. Nous verrons. »