Bryan Colangelo désormais président des Sixers et les autres propriétaires NBA s’inquiétant de la double casquette de son père Jerry, à la fois patron de Team USA et conseiller spécial de la franchise, ce dernier a perdu un peu de son pouvoir au sein de la fédération américaine. Mais il assure que son rôle pour la franchise de Philadelphie n’a pas bougé.
« Rien n’a vraiment changé », assure-t-il à Philly.com. « Mon rôle est toujours le même que celui qu’on m’a demandé d’avoir dès le départ. En fait, ça peut sembler différent [avec l’arrivée de son fils] mais il n’y a pas eu de retrait. Je ne me suis pas retiré. Je suis toujours au même niveau, à faire les mêmes choses ».
Pas la fuite de la lettre de démission de Sam Hinkie ?
Toujours installé à Phoenix, Jerry Colangelo ne gère ainsi pas les affaires courantes des Sixers. Auparavant, c’était Sam Hinkie et ce sera désormais son fils, Bryan. Le patron de Team USA assure d’ailleurs qu’il n’a rien à voir dans l’arrivée de son fils et qu’il n’a pas influencé le choix des dirigeants, qui hésitaient avec Danny Ferry.
« Nous avons quelqu’un qui va faire un très bon boulot pour les Sixers », assure-t-il. « Il s’est immédiatement projeté. C’est excitant par rapport à toutes les possibilités, avec les choix de Draft, la free agency et ce qui a déjà été mis en place. Je pense que l’avenir est brillant ».
S’il semble difficile de croire qu’il n’ait pas conseillé aux Sixers d’engager son fils, Jerry Colangelo accepte mal que Yahoo! Sports l’ait par exemple accusé d’avoir fait fuiter la lettre de démission de Sam Hinkie.
« Je trouve ça intéressant qu’un journaliste indique que j’ai pu être la fuite quand j’ai découvert qu’un autre journaliste avait la lettre cinq minutes après son envoi ».
D’autant qu’il a mis du temps à digérer les 13 pages de la missive.
« Je n’ai pas tout compris. Je suis allé à la fac d’Illinois et je n’ai pas compris », conclut-il.